Plusieurs arrêtés ministériels viennent d’être signés ou sont sur le point de l’être. Ils permettent, pour la saison 2014-2015, d’abattre jusqu’à 36 loups, notamment à l’occasion de battues et de chasse à l’affût ou à l’approche au grand gibier et ce dans pas moins de 20 départements (dont nombreux ne sont concernés que par une population de loups occasionnelle).
Dans ce climat où les tirs de loups semblent être la priorité du gouvernement, nous réitérons plus que jamais notre appel à tous les adhérents, sympathisants et naturalistes soucieux de la conservation du loup : ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.). Cet appel n’est pas dirigé contre le Réseau loup de l’ONCFS dont nous apprécions le travail rigoureux mais contre le gouvernement qui utilise ces données pour tuer davantage de loups.
La population de loup en France est encore vulnérable et est soumise à un braconnage sans doute important. Les tirs de loup ne sont pas la solution.
==> Indices de présence du loup, transmettez-les plutôt aux réseaux naturalistes