Un cadavre d’ourson en Ariège ….

Un cadavre d’ourson en Ariège ….

Photo Eric Durr (illustration)
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Une femelle ours brun sauvage marche de profil derrière son jeune de l'année. Photo Eric Durr (illustration)

Flash info Équipe Technique Ours / ONCFS, 13 juillet 2011

Mort d’un ourson de l’année

Le cadavre d’un ourson de l’année a été découvert sur la commune de St Lary en Ariège le 12 juillet 2011

L’action des vautours sur une carcasse a permis à plusieurs personnes de découvrir le cadavre d’un ourson de l’année, le 12 juillet au matin. L’identité de cet ourson n’est pas encore connue mais cette découverte est concomitante avec la détection d’un ourson de l’année sur cette même commune le vendredi 8 juillet.
Toutefois, il n’est pas possible d’affirmer qu’il s’agit du même animal et seules des analyses génétiques permettront de connaître sa filiation.

L’état de la dépouille rend son analyse difficile. La date de la mort est estimée entre le lundi 11 juillet et le mardi 12 juillet au matin. La peau ne présente aucun hématome avec perforation du cuir associée, ce qui exclut des morsures d’un autre prédateur ou un tir par arme à feu. L’origine de la mort est donc difficile à déterminer. On peut citer pèle mêle une maladie, une mauvaise fracture, un acte d’infanticide par un mâle adulte, un problème sanitaire, une mauvaise gestion par la mère etc …

Une autopsie sera réalisée par un Docteur vétérinaire afin d’établir des informations plus précises.

Voir le Flash info en ligne

Au moins un ourson en Ariège ! (8 juillet 2011)

7 commentaires sur “Un cadavre d’ourson en Ariège ….”

en quelques jours, c’est très rapide. Si on a fait aucune mise à jour c’est que rien d’anormal n’a été constaté. Les analyses toxicologiques sont plus longues mais on aurait déjà su si un empoisonnement avait été détecté

Bonjour

Combien de temps faut il, en général, pour avoir les résultats de l’autopsie.
De même que, sur toute analyse génétique, puisque nous avons toujours des infos assez tardivement, je pense.
Les laboratoirs d’analyse n’ont ils pas suffisammanent fait de progrès pour réduire ces délais, sont surchargés de travail ou simplement, ce n’est pas une priorité pour eux?

Il serait bien qu’une fois pour toute que la vérité soit de mise et que l’on arrête l’angélisme.
Aucune volonté de réintroduction. Des femelles qui périssent dans des conditions bizarres voire cruelles (chute, choc contre des véhicules), des mâles blessés, disparus, maintenant on retrouve une carcasse d’ourson peut être d’autres atrocités dont on ne nous divulgue pas les faits. Pauvres ours, il faut cesser ce carnage et s’il n’y a aucune protection pour ces pauvres bêtes dans un parc naturel il faut les renvoyer en Slovénie dans leur grande forêt. De toute façon les chasseurs et les anti ours ne seront jamais punis dans notre pays.
Dommage pour les belles montagnes des Pyrénées où ces ours devraient avoir une belle vie calme et sereine.

Effectivement , le taux de mortalité peut atteindre 50 % et éliminer ainsi les oursons les plus faibles . Peut-être y aura t-il eu deux oursons ? Souhaitons le car un noyau qui ne progresse pas stagne , et c’est ennuyeux, d’autant et surtout que la politique actuelle sera à court terme un frein considérable à la bonne vitalité de toute la population … Attendons les résultats de l’autopsie qui nous donnera quelques indications précieuses . La dépouille est dans un état un peu paradoxal , difficile pour l’analyse bien qu’il soit dit qu’il n’y a pas de traces de morsures visibles . S’il y avait par ailleurs une grosse fracture d’un membre ça se verrait . Reste à savoir s’il n’y a pas une fracture de la colonne … Bref nous ne tarderons pas à savoir . L’essentiel étant que dans le climat politique actuel favorable aux extrémistes pastoraux il ne soit rien arrivé , d’une manière ou d’une autre à la mère , ce qui aurait laissé l’ourson à l’abandon et promis à une mort certaine . On se souviendra ainsi de l’histoire de l’ourson Jojo recueilli en Vallée d’Aspe après que sa mère ait été tuée . Attendons donc sans plus de spéculations le résultat de l’autopsie et du suivi sur le terrain effectué par les pisteurs car le mauvais temps pyrénéen actuel sera propice aux traces fraiches …

ce n’est pas impossible mais il ne faut pas oublier que la mortalité infantile naturelle chez les carnivores est de 50 % la première année. Le bon taux de survie des oursons détectés ces dernières années ne doit pas nous le faire oublier

« On peut citer pèle mêle une maladie, une mauvaise fracture, un acte d’infanticide par un mâle adulte, un problème sanitaire, une mauvaise gestion par la mère etc … »

Etc., comme appât empoisonné ?

Il y a donc eu des naissances cette année. C’est triste que l’ourson soit mort, mais il y a peut être un frère ou une soeur. Il faut l’espèrer.
Savez t’on qu’il y avait eu des naissances ?


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