Bilan sur les dommages d’ours à mi-saison d’estive

Bilan sur les dommages d’ours à mi-saison d’estive

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Ce document, daté du 7 septembre 2011, nous apprend que le nombre de dégâts imputables à l’ours sur le massif des Pyrénées est relativement stable ces dernières années, alors que la population d’ours en Pyrénées Centrales a elle augmenté de plusieurs oursons notamment en 2010. « En outre, (…), on retrouve, pour l’ensemble du massif, un niveau de prédation quasiment identique au 31 Aout 2011 à celui qu’il était à la même date en 2010. »

Consultez la note de la préfecture de la région Midi-Pyrénées :

Dommages ours mi-estive 2011
Ces données ne constituent à l’heure actuelle qu’une tendance et sont bien évidemment à prendre
avec précaution, tant que la saison d’estive n’est pas achevée ( mi-octobre au plus tard) et les ours rentrés en tanière.

Comme l’indique la préfecture : « Ces données ne constituent à l’heure actuelle qu’une tendance et sont bien évidemment à prendre avec précaution, tant que la saison d’estive n’est pas achevée ( mi-octobre au plus tard) et les ours rentrés en tanière. »

Pour info, CIDO = Commission d’Indemnisation des Dégâts d’Ours

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5 commentaires sur “Bilan sur les dommages d’ours à mi-saison d’estive”

Bonjour

Dans le pdf joint, il est indiqué : « En outre, et sans préjuger des indemnisations qui seraient refusées en CIDO,
on retrouve, pour l’ensemble du massif, un niveau de prédation quasiment identique au 31 Aout 2011 à celui qu’il était à la même date en 2010. »

Si on additionne les dommages directement imputés à l’ours et les dommages à examiner par la CIDO (qui au final sont majoritairement indemnisés au bénéfice du doute), on trouve un total de : 267 en 2006, 354 en 2007 (Franska),174 en 2008, 203 en 2009,190 en 2010 et 199 en 2011. A mon sens, on peut donc dire que le nombre de dégâts causés par l’ours est relativement stable ces dernières années, malgré une petite augmentation des ours dans les Pyrénées centrales (augmentation trop faible bien sûre pour obtenir une population viable).

Rappelons que nous parlons de dégâts sur un cheptel ovin de plus de 600 000 têtes.

Merci pour votre perspicacité

Solidairement ours, loup, lynx

Mes sources ? C’est tout simplement le fichier pdf joint à l’article 😉 (tableau du bas).

Je partage votre analyse sur le côté très partisan de certaines assos anti-ours, et c’est justement pour ça qu’il est important que les pro-ours soient le plus rigoureux possible dans leur communication. On ne doit pas dire que c’est « quasiment » stable quand les attaques augmentent, c’est le meilleur moyen de tendre le bâton pour se faire battre.

Jean,

On peut connaitre vos sources ?
Sinon question partisane ADDIP, ASPAP en connaissent un rayon 😉

Ours, loup, requins… attaquent l’homme ou les troupeaux! que fait-on? on élimine, tue, met des filets !L’animal est vu comme le tueur, le prédateur l’être nuisible!Comme d’habitude l’homme s’approprie l’environnement, gagne sur la biodiversité, sur le domaine de l’animal, restreint son habitat, comme les lobbies le font toujours plus en réduisant les terres l’environnement de nombreuses populations!N’inversons pas la réalité!
Le plus gros prédateur de l’environnement avec ses conséquences c’est l’HOMME
Sauvons l’ours, le loup, le requin!
Cessons d’encourager l’appétit dévorant de l’homme!

Je ne suis pas d’accord avec votre analyse.

Le nombre de dommages directement imputés à l’ours dans le massif des Pyrénées n’est pas stable puisqu’il a augmenté de 62% entre 2009 et 2011 (86 ->140) et de 18% entre 2010 et 2011 (118->140) !

Pour défendre l’ours de manière non partisane, il faut développer une analyse plus qualitative. Exemple : moins de dommages que dans les années 2006 – 2007, dommages centrés sur le Couserans qui peuvent s’expliquer par la plus grand concentration et qui justifierait donc de faciliter une « dispersion » de la population sur tout le massif (notamment les Pyrénées-Atlantiques), etc.


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