Le ministère précise que ces données doivent être interprétées avec prudence, dans la mesure où elles représentent l’état des dossiers instruits par les services départementaux de l’Etat au 25 juillet. Peuvent ainsi y figurer des constats pour lesquels, après expertise technique, la responsabilité du loup sera finalement écartée, et, à l’inverse, n’y figurent pas forcément toutes les attaques, certains constats pouvant ne pas avoir encore été réalisés.
Bilan des constats de dommages sur les troupeaux domestiques au niveau national concernant les 7 premiers mois de l’année 2012 :
– 497 constats établis (contre 585 à la même date en 2011),
– 1463 victimes constatées et indemnisées au titre de la terminologie « loup non-exclu » (contre 2117 à la même époque en 2011) : soit environ 30% en moins.
Le terme « loup non-exclu » est appliqué aux prédations dont la responsabilité par un prédateur autre que loup n’a pas pu être formellement établie.
La quasi-moitié des victimes (691) ont été constatées dans le département des Alpes-Maritimes, où le nombre de constats a augmenté de 33%, passant de 162 en 2011 à 217 en 2012. Une hausse des victimes aussi relevée en Haute-Savoie et dans les Vosges.
A contrario, on constate une baisse du nombre de victimes dans le département des Alpes de Haute-Provence, du Var, de la Savoie, de l’Isère, des Hautes-Alpes et de la Drôme.
Ces résultats sont à prendre avec des pincettes et restent provisoires, comme nous l’a fermement précisé le ministère.
Pour la totalité de l’année 2011, 4500 victimes avaient été dénombrées, soit 0.64% du cheptel national (évalué à 700 000 brebis).
Lire aussi :
– Les prédations dues au loup sont en baisse dans les Alpes de Haute-Provence (juillet 2012)
– Le dernier Quoi de Neuf (bulletin du réseau loup) n° 27 (juillet 2012)