Communiqué, FERUS, le 4 juillet 2013
Ours : A mort les incitations à destruction
L’incitation à destruction d’une espèce protégée n’est pas reconnue en France comme un délit. C’est une étrange manière pour la France de traduire l’objectif d’exemplarité en matière de biodiversité fixé par le Président de la République.
En un mois, deux sorties terrain organisées en paix par le responsable du réseau pyrénéen de l’association Ferus, sur sa propre commune de Sentein en Ariège, se sont vues perturbées par des menaces contre les ours, assimilables de surcroît à des tentatives d’intimidation à l’encontre des participants et organisateurs.
Depuis plus de deux ans, les incitations à destruction d’ours et de loups se multiplient en France devant des gouvernements indifférents. A quand le changement promis ?
Cette absence de fermeté et de clarté du gouvernement permet aux opposants à l’ours et au loup d’employer des méthodes d’un autre âge à l’encontre des grands prédateurs et de ses défenseurs.
Des ours en peluche pendus avec une banderole affichant le texte « vous les voules, vous les gardes. S’ils sortent ils sont morts » ont accueilli la sortie proposée le dimanche 29 mai (voir –> ICI).
« A mort les ours » a été badigeonné sur la route au lieu de rendez-vous (devant l’office du tourisme de Sentein) de la sortie terrain proposée le dimanche 30 juin.
Ferus conserve sa dignité républicaine et le réseau pyrénéen de Ferus poursuivra bien sûr ses sorties terrain dans le Biros (Ariège) autour de la question de la protection de la nature, question d’intérêt général encouragée par tous les textes français et européens.
Ferus demande au gouvernement de prendre enfin les mesures qui s’imposent afin de faire respecter la loi et de parfaire le statut de protection des espèces protégées en France.
Lire aussi :
– Anti-ours : une instrumentalisation obscène (25 juin 2013)
– Nouvelle tentative d’intimidation des anti-ours (30 mai 2013)