En juillet 2013, le Cercle (Collectif des Éleveurs de la Région des Causses, de la Lozère et leur Environnement) déposait un recours en excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat contre les trois arrêtés qui mettent en œuvre le plan d’action national loup (conditions et limites des dérogations, nombre de loups pouvant être abattus et départements concernés par les dérogations).
Les éleveurs estimaient que leurs intérêts n’étaient pas pris en compte à la hauteur de ceux de la préservation des loups. Le nombre de loups pouvant être abattus était notamment jugé insuffisant et les éleveurs souhaitaient l’instauration de zones d’exclusion du loup. Lors de la création du collectif en 2012, le Cercle avait déclaré « S’il n’y a pas de volonté d’extermination d’une race, le collectif souhaite cependant que le loup disparaisse de Lozère » (source).
Le 13 février dernier, le Conseil d’Etat a rejeté ce recours. Les magistrats ont désapprouvé l’idée d’instaurer des zones d’exclusion du loup. Ils ont également rappelé que « les cœurs des parcs nationaux et les réserves naturelles constitu[ai]ent des territoires dans lesquels peuvent être édictées, dans l’intérêt de la préservation de l’environnement, des mesures renforcées de préservation des espèces animales ».
Pour la haute juridiction, les règles de protection des loups ne sont pas susceptibles de compromettre l’activité d’élevage traditionnelle en Lozère.
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