Ariège : « L’image de l’ours est un atout ». Interview avec le maire de Massat
Article paru dans la Gazette des grands prédateurs n°63 (mars 2017)
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Léon-Pierre Galy-Gasparrou est le maire (Gauche Radicale) de Massat, en Ariège, depuis 2001. Nous l’avons interrogé sur l’ours.
Quel est le climat aujourd’hui vis-à-vis de l’ours sur votre commune ?
Dans la Haute Vallée de l’Arac, territoire à forte identité culturelle, la présence historique de l’ours n’a jamais été contestée par les populations résidentes. Lorsqu’il restait des ours pyrénéens, leur biotope était respecté, le nombre d’incidents mémorisé reste ici très faible.
Lorsque la décision fut prise de renforcer la population d’ours bruns, les seules objections sont venues d’organisations corporatistes, notamment agricoles, au demeurant fort peu représentées localement.
Pourtant, le pastoralisme reste très actif dans la vallée de Massat, avec plus de 2 500 vaches en estive, et, à ce jour, nous n’avons eu à déplorer aucune prédation.
En partenariat avec la commune de Massat et le Syndicat des Montagnes qui gère les estives, Pays de l’Ours-ADET a organisé des journées d’information en octobre 2005, les automnales du Pays de l’Ours, qui rassemblèrent jusqu’à deux mille participants avec une forte adhésion de la population.
Des éléments perturbateurs, tous extérieurs à la vallée, ont troublé cette fête bon enfant, saccagé le village, sous couvert d’une prétendue impunité que garantirait la solidarité de notables politiques irresponsables.
La solidarité de la population locale fut alors remarquable, les plus indéterminés ayant compris la dimension politicienne de l’évènement et condamné ce nouveau déni de démocratie dans le département de l’Ariège.
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