Communiqué de presse
19 mai 2005
FERUS condamne totalement le tir d’un loup annoncé dans l’Isère. Les ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture sont complètement en opposition avec leur propre plan d’action pour le loup, contrairement à ce qu’ils prétendent. Ce plan doit permettre la restauration de l’espèce, qui reste très menacée en France. Les tirs de loup, de l’aveu même des ministères, ne devraient intervenir que dans les zones de présence permanente, si le bétail est protégé et si cela ne remet pas en cause l’existence d’un groupe de loup, trois conditions qui ne sont pas réunies.
FERUS a récemment écrit au ministre de l’Ecologie avec le WWF, la SPA et FNE pour condamner toute mise à mort de loup en 2005 et dénoncer toute mise en cage de loup sauvage. Le tir « anesthésiant » suivi d’une capture perpétuelle est pire que tout.
FERUS appelle à plus de sang froid des autorités : que des loups attaquent du bétail n’est pas nouveau, qu’il s’agisse de bovin ou d’ovin ne change pas fondamentalement les choses. La priorité est à l’indemnisation rapide des victimes, à la mise en place de protections efficaces, y compris des clôtures électriques, et naturellement à la concertation avec tous ceux qui connaissent bien le loup.