Les analyses et les autopsies effectués sur des dizaines de lynx ibériques ont révélé que dans 70% des cas, les animaux présentent des problèmes rénaux d’origine inconnue, comme l’indique le dernier bulletin du programme d’élevage en captivité de ce félin, considéré comme le plus menacé de la planète.
Selon le bulletin, 69.6 % des lynx analysés, tant sauvages que captifs, tant de Doñana que de Sierra Morena (Andalousie), « présentaient des signes de maladie rénale chronique à différents stades de développement ».
Ces importants indices de pathologie rénale chez le lynx ibérique ont été déjà détectés dans plusieurs études sur ce félin, effectuées ces dernières décennies, et qui n’ont pas pu élucider l’origine de ce problème rénal qui « pourrait être auto-immune ou peut-être génétique ».
Certains des animaux analysés appartenaient au programme d’élevage en captivité, comme c’est le cas pour « Ecológico », né en 2008, nourri au biberon et dont l’état de santé reste grave.
Début 2009, certains lynx des centres d’élevage en captivité « présentaient des symptômes compatibles avec une maladie rénale, parce qu’ils buvaient et urinaient beaucoup et montraient de l’inappétence ».
Un traitement médical a été commencé, « auquel la majorité des lynx ont positivement répondu ».
« De grands efforts sont effectués actuellement pour essayer d’élucider la cause du problème », conclut l’étude publiée dans le bulletin d’élevage en captivité du lynx ibérique.
Source :Hasta un 70% de los linces ibéricos padece problemas renales (Cronica verde, 25 décembre 2009)