Pyrénées : le nombre d’ours augmente, les dégâts restent stables

Pyrénées : le nombre d’ours augmente, les dégâts restent stables

Actus en France Actus ours

Communiqué, Pays de l’Ours-ADET, Arbas, le 14 octobre 2011.

Comme chaque année, l’automne est l’occasion de faire le bilan de la saison d’estive et des pertes sur les troupeaux.
3 à 5% des brebis disparaissent chaque été dans les Pyrénées, d’accidents, de maladies, de la foudre, de prédations, de vols …, ce qui représente 20 000 à 30 000 bêtes.
Cette année encore, les prédations dues à l’ours dans les Pyrénées sont pourtant restées faibles : environ 165 brebis, soit moins de 1% des pertes globales.
Le nombre d’ours continuant d’augmenter, même faiblement, nous constatons donc une nouvelle fois une baisse du nombre de dégâts par ours présent dans les Pyrénées.
Les raisons en sont sans aucun doute la bonne adaptation des ours et la qualité biologique du massif pyrénéen, mais aussi l’augmentation et l’efficacité des mesures de protection des troupeaux (chiens de protection, regroupement nocturne …).
S’il reste des secteurs où des progrès doivent encore être accomplis dans ce domaine, l’exemple de vallées pyrénéennes ayant réussi à baisser les prédations montre que la cohabitation élevage – ours est possible, ce qui est encourageant pour l’avenir.

Pyrénées : le nombre d’ours augmente, les dégâts restent stables

Comme chaque année, l’automne est l’occasion de faire le bilan de la saison d’estive et des pertes sur les troupeaux.

3 à 5% des brebis disparaissent chaque été dans les Pyrénées, d’accidents, de maladies, de la foudre, de prédations, de vols…, ce qui représente 20 000 à 30 000 bêtes.

Cette année encore, les prédations dues à l’ours dans les Pyrénées sont pourtant restées faibles : environ 165 brebis, soit moins de 1% des pertes globales.

Le nombre d’ours continuant d’augmenter, même faiblement, nous constatons donc une nouvelle fois une baisse du nombre de dégâts par ours présent dans les Pyrénées.

Les raisons en sont sans aucun doute la bonne adaptation des ours et la qualité biologique du massif pyrénéen, mais aussi l’augmentation et l’efficacité des mesures de protection des troupeaux (chiens de protection, regroupement nocturne…).

S’il reste des secteurs où des progrès doivent encore être accomplis dans ce domaine, l’exemple de vallées pyrénéennes ayant réussi à baisser les prédations montre que la cohabitation élevage – ours est possible, ce qui est encourageant pour l’avenir.

A lire sur le site du Pays de l’ours-ADET

Sur le même sujet :

Dégâts imputables à l’ours : la mise au point du Parc National des Pyrénées (septembre 2011)

Bilan sur les dommages d’ours à mi-saison d’estive (septembre 2011)

5 commentaires sur “Pyrénées : le nombre d’ours augmente, les dégâts restent stables”

Alain, tu confirmes que nous sommes bien dans une guerre de la communication. Je confirme que nous n’arrivons pas à la gagner. Les organisations agricoles mentent par omission sur les chiffres et les « antis » mettent la pression sur les journalistes. C’est donc tout cela qu’il faut que le mouvement associatif « écolo » dénonce avec force.. Et, globalement, il ne le fait pas. Ce n’est pas bien entendu l’asso Pays de l’Ours que je vise en disant cela mais c’est notre mentalité collective, notre manque de combativité à tous.. Amicalement. Jacques.

Chers Christian et Jacques,

Vous qui êtes des observateurs attentifs de la chose ursine n’avez pas pu ne pas voir notre info, détaillant les pertes de bétail dans les Pyrénées : http://www.paysdelours.com/fr/pays-de-l-ours-adet-confirme-l-ours-est-l-allie-du-berger-dans-les-pyrenees.html?cmp_id=50&news_id=943&vID=249#943

Vous savez bien pourquoi les médias prennent des précautions avec ces infos, les opposants leur mettent une telle pression qu’ils se méfient (nombre de journalistes nous l’ont confirmé).

Quant aux organisations agricoles, vous n’êtes pas naïfs au point de penser qu’elles vont publier les chiffres des pertes de bétail !? Autant leur demander de se tirer directement elles-mêmes une balle dans le pied …

Une guerre de communication ? Certes, mais avec des positionnements bien différents. Eux sont anti quelque chose (l’ours en l’occurence), et nous sommes pour. Ils développent donc logiquement une communication négative (et parfois agressive), et la nôtre est positive. Ils ont intérêt au conflit et les tensions leur profitent toujours, c’est pour ça qu’ils les créent. A l’inverse, nous n’avons aucun intérêt à la polémique et à entretenir le conflit, la cause de l’ours n’a a jamais progressé dans le conflit.

Christb64 a vu juste. Il ne suffit pas d’avoir raison, encore faut-il se donner les moyens de le faire savoir avec efficacité. Comme pour les questions relatives aux loups nous sommes dans une guerre de la communication (qui est hélas en général sous-estimée par les défenseurs de l’environnement mais habilement exploitée par les destructeurs de la faune et leurs complices dans les médias et le monde politique..). Cet effort de communication devrait devenir prioritaire dans le monde associatif. On en est loin..

Il serait , pour la cohérence et la crédibilité d’une stratégie de cohabitation , très important d’énoncer sur quelles bases sont effectués les calculs de ces chiffres et pourcentage de prédations, lors de chaque communication aux médias . Ainsi doute et ambiguïté pourraient être levés sur des chiffres qui n’auraient plus l’air de sortir comme par magie du seul chapeau de l’ADET . Cela pourrait supprimer le conditionnel de l’annonce médiatique ainsi libellée :  » L’ours serait responsable d’1% des morts de brebis … l ‘ Association Pays de l’ours – Adet qui milite pour la réintroduction d’ours dans les Pyrénées, dévoile sa lecture des dégâts commis par le plantigrade  » ( La République du 64. 18/10/11 ). Sous entendu une lecture toute personnelle d’une association non indépendante , ce qui laisse planer tout le long de l’article la suspicion sur l’origine et la véracité des chiffres .
Si l’on veut que ces chiffres fassent autorité . C’est à dire ,si l’on veut mettre en relation le nombre de brebis transhumant dans les Pyrénées et les bons usages de la cohabitation avec le pourcentage très modéré de prédations ,en même temps que convaincre le grand public, il est indispensable de faire un complément d’effort de communication sur l’indépendance et l’origine incontestable de ces chiffres … Et rappeler à chaque fois à la presse comment ils ont été précisément calculés .

Si cela n’est pas une preuve que l’ours n’est nullement nuisible aux activités humaine (élevage et autres).
C’est également la preuve que certains sont de mauvaise fois en accusant, l’ours, de méfaits qui ne lui sont pas attribuable.
Mais c’est peut être aussi la preuve que les éleveurs-chasseurs se rendent compte que l’ours ne leurs rapporte pas assez d’argent(indemnités liées aux attaques sur troupeau) et qu’il est potentiellement un concurrent prédateur (activité de la chasse).
On est en droit de se poser la question sur les réelles motivations des anti-ours a vouloir se débarrasser a tout prix de ce bel animal.


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