La synthèse de la consultation publique concernant un 3e projet d’arrêté visant à autoriser la chasse au loup a été publiée. Vous pouvez la consulter –> ICI.
On y apprend que sur 2164 participants, une très large majorité se montrent défavorables aux tirs : 74% y sont opposés (contre 26% qui y sont favorables).
Parmi les commentaires des internautes opposés aux arrêtés, on trouve des réflexions et des propositions pleines de bon sens… Morceaux choisis :
« Le gouvernement a déjà ignoré le résultat des consultations des deux premiers arrêtés concernant le loup. A quoi sert cette 3ème consultation?
Si ces espèces avaient droit à des zones libres. Mais vu que les éleveurs sont AUSSI dans les parcs nationaux…
Quid de la prise en compte de l’impact du braconnage sur les quotas de prélèvements ?
Il aurait été plus efficace que des expérimentations portent prioritairement sur l’expérimentation de nouveaux moyens de protection des troupeaux.
Le nombre et la qualité des chiens de protection doivent être revus : l’Etat (c’est à dire nous) rembourse à l’éleveur 375 euros pour l’achat d’un chien,et 650 euros par an pour l’entretien, sans aucune vérification de l’origine et de l’efficacité de l’animal.
Le loup est une espèce endémique de la France, et il doit le rester ! Ne répétons pas les erreurs du passé en faisant de nouveau disparaître cette espèce.
Nous avons classé les espèces faibles comme gibiers et les espèces fortes comme nuisibles, ne pensez-vous pas que eux aussi méritent leur place dans notre monde ?
Il est un facteur d’appel touristique et de biodiversité retrouvée dans d’autres pays.
On ne peut donner des conseils aux pays émergents concernant la protection de leur faune et nous détruire le peu de « sauvage » qui reste dans notre pays,
Favoriser un élevage responsable et compatible avec la conservation de la biodiversité.
Il serait plus sage de revoir les limites géographiques à l’implantation des ovins et à les faire RESPECTER.
Les ruraux peuvent tirer parti de la présence de ces grands prédateurs (écotourisme… marketing de leurs produits…)
Proposer aux éleveurs une assurance qui couvrirait les pertes financières en cas d’attaque causée sur leur bétail par une espèce déterminée ou indéterminée (chien, loup, etc.). »
La synthèse de la première consultation concernant 2 arrêtés dont celui fixant à 36 le nombre de loups pouvant être tués est elle-aussi disponible (–> ICI).
Les résultats sont sans équivoque : sur 1184 commentaires postés, 18 % sont partisans des tirs et 82% s’y opposent. Un plébiscite en faveur du loup !