Le ministère de la Transition écologique vient de publier 2 arrêtés pour lesquels il consulte le public jusqu’au 19 mai 2022.
FERUS appelle toutes les personnes favorables à la protection de l’ours dans les Pyrénées à y participer. Malgré l’attitude de l’Etat, ces avis faciliteront nos actions juridiques.
Ils ne prendront que peu de temps en sélectionnant les arguments suivants.
1/ Arrêté concernant l’effarouchement des ours :
Contrairement aux années précédentes, cet arrêté est sans limitation de durée.
Nous vous invitons à commencer le texte par : « Je suis contre l’effarouchement des ours dans les Pyrénées. »
Arguments à mettre en avant :
• L’Etat persiste à effectuer des effarouchements renforcés alors que le Conseil d’Etat a jugé illégaux ceux pratiqués en 2019, et, il y a quelques semaines, ceux de 2020.
• Ils peuvent être potentiellement dangereux pour les ours, notamment les femelles suitées d’oursons, et impacter l’état de conservation de l’espèce dans les Pyrénées.
• Très bruyants et nocturnes, ils peuvent également impacter la faune sauvage.
• Les effarouchements menés depuis 2019 n’ont montré aucune efficacité particulière et coûtent très cher.
• Les experts du Conseil National de Protection de la Nature dont le rôle est de conseiller le Gouvernement ont rendu à la quasi-unanimité un avis très défavorable à ce projet d’arrêté. N’hésitez pas à le consulter ICI, vous y trouverez des détails et des arguments supplémentaires.
• Les effarouchements, régime dérogatoire, doivent être un dernier recours. Or ils sont effectués alors que des solutions plus satisfaisantes ne sont pas mises en œuvre, ou incomplètement : bergers permanents, bergers d’appui, regroupement nocturne des troupeaux en parc électrifié et utilisation de chiens de protection.
2/ Arrêté concernant la capture de Goiat aux fins d’équipement télémétrique :
Par cet arrêté, l’Etat prolonge la possibilité de capture jusque fin 2023 !
Nous vous invitons à commencer le texte par : « Je suis contre la capture de Goiat aux fins d’équipement»
Arguments à mettre en avant :
• Goiat ne correspond pas aux critères du protocole « ours à problèmes » : il n’est ni familier, ni anormalement prédateur, ni agressif et dangereux pour l’homme. C’est au contraire un animal discret et farouche qui a pu avoir par le passé des comportements atypiques qui soit ont été corrigés (comme l’attaque de ruches) soit qu’il n’a plus (comme l’attaque d’équins, que l’on a plus constaté depuis 2018).
• Les prédations des printemps 2019 et 2021 qui ont justifié son classement en « ours anormalement prédateur » ont été effectuées pour la plupart sur des bêtes ou des ruchers non ou très incomplètement protégés (pas de parc électrifié, parc électrifié non adapté (1 fil)).
• L’arrêté d’effarouchement de Goiat de 2019, dans le cadre du déclenchement du protocole « ours à problèmes », a été déclaré illégal par la justice car aucune solution alternative n’a été recherchée, notamment une mise à niveau des protections. Non encore jugé, cet arrêté de capture est dans le même cas de figure.
• Depuis les prédations du printemps 2021 ayant déclenché cet arrêté de capture, Goiat s’est montré très discret, et ne s’est quasiment pas manifesté : un conditionnement aversif est donc inutile et sera inopérant. Poursuivre le protocole « ours à problèmes » dans ces conditions est un acharnement à but politique.
• Une capture comporte des risques non nuls, notamment lors de l’anesthésie, et pour un des rares ours dont le patrimoine génétique est important pour la conservation de l’espèce dans les Pyrénées.
• Les experts du Conseil National Protection de la Nature ont là-aussi rendu à la quasi-unanimité un avis très défavorable à ce projet d’arrêté.
==>> Projet d’arrêté ministériel de capture et équipement d’un Ours brun
Pour participer et dire NON à la capture de l’ours Goiat, c’est ICI
