A savoir : Dans les Alpes-Maritimes, les troupeaux sortent toute l’année dans des terrains escarpés et boisés. Les prédations dans ce département (2580 en 2012) représentent près de la moitié du total des prédations en France, alors qu’on n’y compte que 43 000 ovins sur les 700 000 présents en zone loup dans l’arc alpin.
Lire aussi :
– Une louve empoisonnée dans le Mercantour (février 2013)
– Loup : FERUS écrit au préfet des Alpes-Maritimes (octobre 2012)
Le 31 mai, le préfet des Alpes Maritimes, Christophe Mirmand, a autorisé par arrêté le prélèvement d’un loup en vue de la protection des troupeaux sur les unités pastorales des communes de Duranus, Lantosque et Lucéram, 3 communes situées à l’intérieur des terres, au nord de Nice.
Le chef du service départemental de l’ONCFS est chargé du contrôle technique de l’opération. Le tir pourra avoir lieu de jour comme de nuit et pourra être effectué soit par un agent de l’ONCFS soit par un lieutenant de louveterie. Un autre arrêté fixera le cas échéant la liste des personnes habilitées à effectuer le tir. La durée de cette opération est fixée à un mois, à compter du 3 juin. Des chasseurs pourront apporter leur « contribution ».
Un deuxième arrêté prolonge les effets d’un premier (publié le 15 avril et passé totalement inaperçu) qui autorisait une opération de tir de prélèvement sur les unités pastorales des communes d’Andon, Le Bar-sur-Loup, Caussols, Coursegoules, Bézaudun-les-Alpes, Escragnolles, Gourdon, Gréolières, Saint-Vallier-de-Thiey et Séranon. Les opérations de tirs vont pouvoir perdurer pendant 1 mois à compter du 3 juin. Cela correspond au secteur géographique des plateaux de La Malle et de Caussols.
Enfin, un troisième arrêté définit les unités d’actions dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction de loup peuvent être accordées, à savoir des opérations de tir de défense, de tir de défense renforcée et de tir de prélèvement. Les territoires situés dans la zone cœur parc National du Mercantour sont exclus du protocole. Environ 90 communes sont concernées.
FERUS reste opposé aux tirs de prélèvement, et rappelle l’inefficacité de ces tirs en termes de protection des troupeaux : autoriser des tirs de prélèvement de loup constitue une mesure inadaptée sur le plan pastoral, irrationnelle sur le plan social, et inquiétante écologiquement dans un contexte d’érosion constante de la biodiversité.
Voir/télécharger les 3 arrêtés :
A savoir : Dans les Alpes-Maritimes, les troupeaux sortent toute l’année dans des terrains escarpés et boisés. Les prédations dans ce département (2580 en 2012) représentent près de la moitié du total des prédations en France, alors qu’on n’y compte que 43 000 ovins sur les 700 000 présents en zone loup dans l’arc alpin.
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– Une louve empoisonnée dans le Mercantour (février 2013)
– Loup : FERUS écrit au préfet des Alpes-Maritimes (octobre 2012)
1 commentaire sur “Autorisations de tir de prélèvement dans les Alpes-Maritimes”
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