Bénévolat pastoraLoup : bilan 2010

Bénévolat pastoraLoup : bilan 2010

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La onzième édition du programme pastoraLoup s’est clôturée début novembre par le classique rassemblement annuel de restitution. L’occasion de revenir sur la saison dans son ensemble et d’échanger sur les expériences, généralement « fortes », de chacun.

Les derniers bénévoles en mission ont terminé leur séjour sous la neige, comme les premiers l’avaient commencé sous les abondantes pluies de mai !

Ces quelques données « climatiques » pour rappeler la particularité d’un tel écovolontariat, où se mêlent dépaysement et isolement, rencontres et engagement physique (autant que moral), Nature et Culture, pour des « aventures partagées » souvent hors du commun, au service d’une problématique assez emblématique des enjeux écologiques et sociétaux actuels.

Vous en saurez plus sur cette édition 2010 en découvrant le tour d’horizon effectué sur l’ensemble de la saison :

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Bon hiver

Jean Luc Borelli

Pour aller plus loin :

6 commentaires sur “Bénévolat pastoraLoup : bilan 2010”

1) Il y aurait moins de tension chez les éleveurs.
Ah, bon?
Comment s’en aperçoit-on objectivement?
On a observé, malgré un nombre d’attaques imputables « au loup » (avec 60% d’incertitude, faut-il le rappeler), que les éleveurs continuent de réclamer des tirs de loups. Et la population de loups augmente très lentement, ce qui peut signifier des empoisonnements (rappelons-nous le reportage de France 2 « Les crocs de la colère »).

2) Jacques a dit:
« Maintenant qu’ils SAVENT tous que le loup est revenu naturellement, qu’il a sa place dans la nature et que comme toutes les autres catégories sociales ils se DOIVENT de participer à la préservation de l’environnement et du vivant, l’intérêt est évidemment moindre.. »

Les éleveurs continuent de croire ce qu’ils veulent.
D’ailleurs ce sont eux (avec les chasseurs) qui ont exterminé une première fois les loups « naturels ».
Alors, il ne faut pas trop se fixer sur cette question pour préjuger de l’avenir.

La question n’est donc pas de savoir s’ils « se DOIVENT de participer à la préservation de l’environnement et du vivant » (dont ils excluent très facilement tout ce qui les gêne), mais de savoir s’ils le font EFFECTIVEMENT, c’est à dire en réalité.

Et donc…comment le mesure-t-on?

Rien n’est dit à ce sujet dans le bilan 2010 de Pastoraloup.

Lors de l’arrivée du loup, les éleveurs ont cru, de bonne foi, les nombreux mensonges (réintroduction etc..) que leurs racontaient leurs maitres à penser de l’époque : les Estrosi, Spagnou, les syndicats agricoles etc.. C’était donc faire oeuvre utile de pédagogie que de tenter de leur montrer un autre visage des défenseurs du loup . C’était le sens de Pastoraloup . Maintenant qu’ils savent tous que le loup est revenu naturellement, qu’il a sa place dans la nature et que comme toutes les autres catégories sociales ils se doivent de participer à la préservation de l’environnement et du vivant, l’intérêt est évidemment moindre..

Plein d’ennemis du loup ne savent pas non plus ce qui se passe sur le terrain alors qu’ils en sont beaucoup plus proches.,
Dire que « la cohabitation et le dialogue avec toutes les parties, c’est à notre sens la meilleure solution pour préserver la faune sauvage et a fortiori les grands prédateurs. », c’est bien.
Je l’ai longtemps pensé, mais force est de constater que ça ne marche pas.
Pas un mot, je le répète et j’insiste, sur l’évolution de l’acceptation par les éleveurs du Loup dans ce bilan.
Il ne faut pas être dogmatique et oublier le but (faire accepter le loup) pour privilégier le moyen (aider les éleveurs).
L’objet de Ferus est-il de former des aide-bergers?
Je ne le crois pas.

Plein d’amis du loup ne connaissent pas forcément ce qui se passe sur le terrain (même si, on est d’accord, le stéréotype écolos = urbains est faux). D’autre part, nous optons pour la cohabitation et le dialogue avec toutes les parties, c’est à notre sens la meilleure solution pour préserver la faune sauvage et a fortiori les grands prédateurs.

Joli bilan… comptable.

Je relève ceci:
« « Grâce à la grande diversité des missions que j’ai pu effectuer
pendant ces 8 semaines de stage, j’ai pu rencontrer quantité
d‘hommes et de femmes vivant au coeur de la problématique.
Tous m’auront apporté beaucoup, me poussant constamment
à repenser ma vision du sujet »
On serait curieux de savoir en quoi consiste cette « repensée de la vision du sujet ».
Mais on restera sur notre faim de… loup dont on ne parle guère dans ce « bilan » qui ne contient aucun élément critique.
Ce qui, pour un bilan est plutôt surprenant.

Je relève aussi et surtout cela:
« j’ai beaucoup apprécié l’esprit et la démarche du
programme, qui n’oppose pas les camps mais invite à
la rencontre et au « faire ensemble » plutôt que dire ou
croire, de loin ! »
C’est typiquement la reprise de la réthorique des anti-loups qui opposent les écolos (tous présupposés en ville, loin de la « réalité ») aux éleveurs (tous présupposés sur le terrain, face à la « réalité »).

Mais surtout, surtout, ce qui manque dans ce bilan, c’est l’évaluation du programme par rapport à l’acceptation du Loup par les éleveurs.
C’est un oubli?

Ugatza


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