La préfecture de la région Midi Pyrénées a mis en ligne une note (>> ICI<<) qui concerne les dommages causés par les ours au 31 août 2016, établie à partir des informations fournies par les Directions Départementales des Territoires du massif et le Parc National de Pyrénées :
« Le bilan intermédiaire au 31 août 2016 affiche un nombre de dossiers enregistrés cohérent par rapport aux années précédentes, en dehors de l’épisode de dérochement survenu dans le département des Hautes-Pyrénées. Ces données ne constituent à l’heure actuelle qu’une tendance et sont bien évidemment à prendre avec précaution, tant que la saison d’estive n’est pas achevée. Il faudra attendre la fin de l’année pour pouvoir comparer réellement les chiffres 2016 avec ceux des années précédentes. »
Pour 2016, les dommages imputés à l’ours au 31 août 2016 sont de 101 animaux et 31 ruches.
Pour 2015, les dommages imputés à l’ours au 31 août 2015 étaient de 79 animaux et 4 ruches. L’année dernière les dommages avaient en effet énormément baissé. En 2016, on revient aux constantes habituelles pour le nombre d’animaux tués, bien qu’encore sur la fourchette basse par rapport à 2006-2016 (plus le nombre d’ours augmente, plus les dégâts diminuent) et une explosion des ruches (mais pas une année record puisqu’au 31 août 2006, les dommages de 34 ruches étaient imputés à l’ours).
Par an, les dégâts du fait de l’ours sont de l’ordre de 200 ovins sur 18 000 à 30 000 pertes d’ovins toutes causes dans les Pyrénées. La population d’ours affiche une croissance lente depuis 2006 sans que cela n’ait d’impact sur les dégâts, qui reste eux constants, voire même en diminution.
Quelques chiffres :
« Sur l’ensemble du massif des Pyrénées, le pastoralisme concerne 6 000 exploitations pastorales, 1 290 estives, 100 000 bovins, 570 000 ovins et 14 000 équins. Les estives couvrent une surface de 550 000 hectares dont 70% situées en zone Natura 2000. »
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