Le 26 décembre 2011 se terminait une consultation publique concernant trois projets d’arrêtés (territorialisation des tirs de défense, la liste des départements dans lesquels peuvent se dérouler des tirs et projet d’arrêté relatif au nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2011-2012 dans le cadre de tirs de défense).
Le 23 décembre, la fédération France Nature Environnement (FNE), FERUS et WWF ont présenté leur avis commun :
Madame la Ministre,
Dans la suite du dernier groupe national loup, vous avez soumis à consultation trois projets d’arrêtés relatifs à la territorialisation des tirs de défense, aux départements dans lesquels peuvent être délimitées des unités d’action et à l’anticipation de deux tirs de défense qui auraient dû intervenir la saison prochaine dans le cadre du plafond qui reste à fixer.
L’ensemble de ces propositions reflète les échanges qui ont prévalu le 3 novembre dernier et n’appelle pas de commentaires développés de notre part.
Nous condamnons la rédaction de l’article 2 du premier arrêté en ce qu’elle reprend l’article 13 de l’arrêté du 9 mai 2011 et fonde la possibilité de tirer sur le fait que « le troupeau est reconnu comme ne pouvant être protégé ». Cette rédaction ouvre la porte à bien des dérives et peut permettre la création de zones où les loups seraient « piégés » les uns après les autres.
S’agissant du deuxième arrêté fixant les départements où l’on peut tirer sur des loups, nous continuons à demander le retrait des Pyrénées-Orientales, zone de colonisation.
Bien entendu ces réponses ne concernent que des éléments qui apparaissent dans les documents qui sont soumis à consultation et ne signifient en aucun cas notre approbation de nombreuses autres dispositions de l’arrêté du 9 mai 2011. Nous combattrons notamment les destructions de loups hors de la présence des troupeaux quelle que soit la saison, et qui n’ont pour objet que de transformer le plafond en quota.
Nous reviendrons en détail sur ces questions lors des travaux relatifs au bilan du plan qui s’achève et à la rédaction du suivant.
Tout ce qu’il faut savoir sur ces projets d’arrêtés :
– Consultation publique sur le loup / l’avis de FERUS (décembre 2011)
– Projets d’arrêtés concernant le loup : consultation du public jusqu’au 26 décembre (décembre 2011)
Le courrier envoyé à la Ministre :
Tout ce qu’il faut savoir sur ces projets d’arrêtés :
– Consultation publique sur le loup / l’avis de FERUS (décembre 2011)
– Projets d’arrêtés concernant le loup : consultation du public jusqu’au 26 décembre (décembre 2011)
Le courrier envoyé à la Ministre :
Tout ce qu’il faut savoir sur ces projets d’arrêtés :
– Consultation publique sur le loup / l’avis de FERUS (décembre 2011)
– Projets d’arrêtés concernant le loup : consultation du public jusqu’au 26 décembre (décembre 2011)
Le courrier envoyé à la Ministre :
Tout ce qu’il faut savoir sur ces projets d’arrêtés :
– Consultation publique sur le loup / l’avis de FERUS (décembre 2011)
– Projets d’arrêtés concernant le loup : consultation du public jusqu’au 26 décembre (décembre 2011)
5 commentaires sur “Consultation publique loup : l’avis de FNE / FERUS / WWF”
Heu, j’ai posté ce sujet a 13 h 30, il est maintenant 18 h 30…que celui qui n’a pas l’air d’accord avec moi Puisqu’il n’apprécie pas mon commentaire ai le courage de s’expliquer…!! Ce ne serait pas le Chasseur Vosgien comme ça, sans penser à mal…!! Sinon cela ne sert à rien de dire que l’on est contre si on ne dit pas pourquoi !!
…ou alors on est analphabète et l’on ne sait utiliser que les croix…!!
Allez un peu de courage que Diantre….
Toi, « Le Chasseur Vosgien », tu es quand même un sacré entêté, doublé d’un sacré rigolo dans ton genre !!
Avant de parler de plan de chasse il faudrait connaître (et toi bien sûr , tu as fait des études poussées sur ce point là) l’importance du facteur éthologique du loup.
Si l’on est un tant soit peu curieux on se renseigne :
Tout d’abord un très bon article : L’importance du facteur éthologique dans les fonctionnements des systèmes écologiques – Les surprises écologiques et éthologiques des loups en tant qu’espèce clé de voûte ( par Sophie Gonneau )
http://www.ethologie.info/revue/spip.php?article28
D’autre part une étude Commandée par l’ONCFS auprès du laboratoire d’écologie alpine de Grenoble – par l’équipe du Dr Pierre Taberlet, a mis en évidence que :
2.3.Effets meutes
Nous nous sommes intéressé aux relations pouvant exister entre le régime alimentaire du loup et la taille minimale de meute sur les zones de présence permanente – la taille des meutes étant estimée durant les
hivers par la méthode de suivi des pistes dans la neige. Nous avons remarqué que les individus isolés avaient
tendance à prélever davantage d’animaux domestiques que ceux qui étaient regroupés en meute. Plus la taille
minimale de meute augmente et plus la part des ongulés domestiques semble diminuer dans le régime alimentaire
du loup. (cf : http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/QDN16.pdf)
en outre :
La période de reproduction et de mise bas est variable, selon le climat et l’environnement. De plus, le cycle de reproduction ne se limite pas à l’accouplement ou à la naissance des petits. Les louveteaux sont dépendants de la meute jusqu’à l’automne suivant au minima. Détruire la femelle reproductrice alors que les louveteaux sont en bas âge équivaut à une mise à mort dans la plupart des cas. Il faut rappeler l’extrême importance du tissu social et familial dans l’éducation des louveteaux, et rappeler que la destruction d’un individu de la meute bouleverse la structure de celle-ci. Le plan de chasse se préoccupe-t-il du cycle de reproduction de l’espèce ! Car la chasse si je ne me trompe est ouverte de septembre à fin février…(et même plus pour le sanglier) ce qui correspond a la période de mise bas des loups !!
Alors Monsieur le chasseur comment fait-on pour reconnaître une louve Alpha ou un mâle
Alpha ?
Il me semble impossible de différencier le genre ou l’âge d’un loup sans une observation soutenue. (Ce qui n’est pas le cas des chasseurs qui arrivent à tuer, chevaux, chiens, ramasseurs de champignons, vététistes….) Même dans le cas ou il y aurait reconnaissance, la chose est aléatoire à distance raisonnable. Or, il est avéré que cette information est d’une grande importance car la structure sociale d’une meute de loup est complexe et joue sur le comportement individuel d’un élément de la meute. L’âge influe également sur le comportement et les activités d’un loup. Tuer un individu adulte n’a pas la même conséquence que tuer un individu jeune. Un adulte, dans le cadre d’une meute de loup en France (faible nombre), a de fortes chances d’être un reproducteur et donc un dominant de la meute établie. La mort d’un dominant peut occasionner un éclatement de la structure de la meute, une dispersion des individus restants et un accroissement des attaques sur les animaux d’élevage. Voir le rapport ci-dessus !
Bon je laisse la place a « Le Vosgien » qui va se faire un plaisir de démolir mes propos avec des arguments solides (et surtout sans faille…comme c’est le cas pour la chasse aux ongulés !!) en faveur d’un plan de chasse du loup !! Mais il faut arrêter d’être « Faux cul » et avouer franchement que tu as envie de dégommer du loup !!
Maintenant j’attends avec impatience comment en fonction de tout cela et bien d’autres critères… et de la protection intégrale de cette espèce en France par le biais de la Convention de Genève, le gouvernement (entièrement acquis a la cause des chasseurs…si, si…) peut mettre en place par l’intermédiaire de la fédération de chasse un tel plan ?? Allez vas-y explique !!
FERUS a tout à fait raison de refuser les tirs dans les PO qui avec très peu d’animaux répertoriés sont effectivement une zone de colonisation avérée de surcroit très intéressante du point de vue éthologique car il est sur qu’un jour ou l’autre devrait se produire la rencontre des deux lignées italiennes et espagnoles à suivre avec le plus grand intérêt
Pour le reste il est vraiment clair que cette organisation des tirs ne pourra jamais être qu’une usine à gaz favorisant toutes les interprétations possibles et en définitive les frustrations de tous
C’est pourquoi la mise en place d’un PLAN DE CHASSE aurait au moins le mérite de mettre en place un cadre clair de nature à préciser les droits, devoirs et responsabilités de chacun( hélas la réflexion du communiqué concernant « les quotas »montre bien que les assoc signataires n’ont pas encore fait leur « aggiornamento » )
LE Chasseur Vosgien
eh oui! d’ou ma reflexion de l’autre jour, qui n’a visiblement pas été admise ou comprise.
Mais au final c’est le loup qui se retrouve piègé et ce, dans tous les sens du terme.
Et voilà où tout cela mène.
A trop vouloir être entendu on finit par ne plus être écouté.