« Nous appelons tous ceux qui veulent protéger le loup et favoriser la cohabitation avec le monde de l’élevage à s’inspirer de notre lettre pour répondre au ministère. La principale menace serait une augmentation du nombre de loups que l’on peut tuer alors que l’on ne connaît pas les chiffres de la population de loups pour cette année. Ferus a consenti aux tirs de défense quand aucune autre solution n’avait réussi à écarter les loups, et a estimé acceptable ce plafond de six (pour environ 200 loups). Rappelons qu’aucun loup n’a été légalement tué l’an dernier, dans le cadre de ce plafond de six loups.
Une autre menace pour la faune mais aussi pour la sécurité des promeneurs en montagne serait l’usage de carabines par les éleveurs lors des tirs de défense (balles mortelles à plus d’1 kilomètre) alors que les fusils de chasse ne tirent qu’à une cinquantaine de mètres.
Il n’est pas normal d’envisager de tuer « des » loups dans le Cantal (il n’y en a qu’un) ou dans les Pyrénées-Orientales (où ils sont deux ou trois).
Enfin l’assemblée générale de Ferus vient de renouveler son opposition aux tirs de prélèvement qui ne sont qu’une chasse au loup destinée à plaire à certains élus, chasseurs et éleveurs mais qui ne diminuent en rien les attaques sur les troupeaux ni l’obligation de protection de ces derniers et n’inspirent même pas la crainte des hommes aux loups.
Répondez et faites répondre dans ce sens aux ministères pour que le protocole ne conduise pas à une dégradation de la gestion officielle du loup en 2011. »
Voir la position de FERUS :
Adressez vos courriels au ministère à cette adresse : protocole.loup@developpement-durable.gouv.fr
Pour consulter le projet d’arrêté, lire aussi : « Consultation publique sur les opérations de destruction de loup : exprimez-vous! »