De nouveaux oursons sont nés dans les Pyrénées en 2012

De nouveaux oursons sont nés dans les Pyrénées en 2012

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Communiqué FERUS / Pays de l’ours ADET, 23 août 2012.

De nouveaux oursons sont nés dans les Pyrénées en 2012

Le gouvernement doit engager un nouveau plan de restauration

Les autorités espagnoles viennent d’officialiser la présence de deux nouvelles portées d’oursons dans les Pyrénées.

Une des deux femelles est Caramelles, accompagnée de deux oursons. Les recherches et études permettront de préciser ultérieurement l’identité de la seconde femelle, le sexe et le nombre exact d’oursons (probablement 3 ou 4).

Les analyses génétiques diront également si le mâle Balou, arrivé dans ce secteur l’an dernier, est le père de l’une de ces portées. Cela apporterait un peu de la diversité génétique dont la population a tant besoin du fait de la domination sans partage du mâle Pyros depuis 1997…

Ces oursons viennent donc renforcer le noyau central de la population d’ours (le seul comprenant des femelles…) qui comptait 19 des 21 ours repérés dans les Pyrénées en 2011.

Pays de l’Ours-Adet et Ferus se réjouissent de ces naissances démontrant une nouvelle fois la bonne adaptation des ours dans les Pyrénées.

La population n’est cependant toujours pas viable et le gouvernement français doit maintenant adopter un nouveau plan de restauration, le précédent étant terminé depuis bientôt 3 ans (!).

Nous appelons le gouvernement à préciser ses intentions à l’occasion de la prochaine conférence gouvernementale sur l’environnement et la biodiversité, prévue mi-septembre, tout en lui rappelant l’obligation pour la France de restaurer une population d’ours viable contenue dans la directive européenne « Habitats ».

Lire aussi :

– Bilan annuel 2011 du suivi de l’ours brun dans les Pyrénées françaises (août 2012)

– Un quizz vrai-faux sur l’ours distribué dans les Pyrénées (juillet 2012)

– L’ours s’invite à l’élection présidentielle (avril 2012)

– Statut de la population d’ours brun dans les Pyrénées en 2010 (avril 2011)
– Pyrénées : Cinq des six derniers oursons sont… des oursonnes ! (janvier 2011)

– Statut de la population d’ours brun dans les Pyrénées en 2010 (avril 2011)

– Pyrénées : Cinq des six derniers oursons sont… des oursonnes ! (janvier 2011)

21 commentaires sur “De nouveaux oursons sont nés dans les Pyrénées en 2012”

C’est sûr que si on « met le paquet » et qu’in fait tout ce qu’il faut pour PROVOQUER un ours, on peut se faire « attaquer ».
Mais qui est le plus dangereux?
L’ours ou le berger?

http://www.ladepeche.fr/article/2002/05/13/359810-les-auteurs-d-un-feu-d-ecobuage-devant-la-justice.html

On trouve l’évocation de cet « incident » sur le site de Mr Dollo?

Ours ; ?
Bergers: CINQ morts! et c’est sûr.

Quels sont les animaux dagereux en montagne?
http://www.francesoir.fr/inquietantes-attaques-vaches-55153.html
http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/25/879088-pyrenees-orientales-2-randonneurs-attaques-par-des-vaches.html

🙂

-pas d’accidents… l’info n’est pas évidente à trouver pour la Slovenie tant qu’il n’y a pas de morts-

En Slovénie dans les zones à ours les habitants vivent normalement , il n’y a pas de climat de psychose .

-. Il y a eu 3 morts en 60 ans en Slovénie dues à des attaques d’ours.-

Là également dans quelle circonstance , animaux enragés? , ours blessés à la chasse ? combien de morts par des sangliers ou des cerfs en Slovénie ou en France ? tout cela est à examiner .

-et je trouve cette stat’ de 2 accidents par an en moyenne reprise par un journaliste,-
Qui est ce fameux journaliste ? parce que sur Google c’est le site de M.Dollo qui est surtout cité .

-j’imagine venant d’un ministère Slovène.-
Grande question en effet ? ou les interprétations du journaliste masqué .

-En Roumanie, où l’ours a été traditionnellement beaucoup + protégé, il y a bcp plus d’attaques et de morts ( il y a bcp + d’ours).-
Beaucoup ? sur Google ce n’est pas évident , mais là aussi c’est le site de M.Dollo qui tient la première page . En Roumanie le grand problème est celui des décharges qui attirent les ours dans les villes avec des personnes qui prennent souvent le risque de s’approcher des ours qui cherchent la nourriture . C’est d’ailleurs une recommandation dans tous les pays qui ont ces animaux de protéger les décharges et les poubelles .

-Bref, je me répète, c’est rare, c’est très très rare si vous voulez-
Donc c’est très rare mais ça fait beaucoup de bruit .

-Bref, je peux confirmer mon impression initiale qu’il y a une tendance ici à minimiser et a balayer d’un revers de main ces accidents rares. –
Minimiser un accident rare ou très rare ou le relativiser semble logique . Nier ces évènements , personne ne le fait içi . Par comparaison la chasse fait de nombreux morts ou d’estropiés à vie en France sans cela interroge plus que la présence de l’ours .

-sous-espèce Américaine de l’ours brun n’a rien d’extraordinairement différente des ours bruns européens: elle n’est même pas bcp + grande, sauf pour les gros particulièrement bien nourris de poisson sur la côte.-
Pyros peut être estimé à moins de 300kg , pour un ours brun mâle nord américain c’est une taille très modeste pour un ours adulte .

-Le comportement est le même, il crée des problèmes avec les hommes dans la plupart des cas quand il vient chercher de la bouffe dans une tente la nuit et quand une femelle est avec ses petits.-
C’est le problème de la cohabitation avec les ours de ne pas laisser de nourriture à disposition .

pas d’accidents… l’info n’est pas évidente à trouver pour la Slovenie tant qu’il n’y a pas de morts. Il y a eu 3 morts en 60 ans en Slovénie dues à des attaques d’ours. 1 personne très grièvement blessée en 1996, et je trouve cette stat’ de 2 accidents par an en moyenne reprise par un journaliste, j’imagine venant d’un ministère Slovène. Bref, je me répète, c’est rare, c’est très très rare si vous voulez, mais dire qu’il n’y a « PAS D’ACCIDENTS » est malhonnête.
En Roumanie, où l’ours a été traditionnellement beaucoup + protégé, il y a bcp plus d’attaques et de morts ( il y a bcp + d’ours).
Bref, je peux confirmer mon impression initiale qu’il y a une tendance ici à minimiser et a balayer d’un revers de main ces accidents rares.

Vous savez bien comment la société fonctionne, ce n’est pas le risque statistique qui importe. Voir la psychose récente avec les requins à la Réunion (où les professionels du tourisme tremblent de peur de voir leur gagne pain aller ailleurs). J’ai bien peur qu’avec trop peu d’ancipation et de précaution, le premier accident grave avec un ours dans les Pyrénees Françaises soit un retour de bâton particulièrement pénible pour les pro-ours, voir même la survie des ours dans les Pyrénées à court terme (compte tenu de l’hostilité du camp adverse).

Dernier point, je ne suis pas un spécialiste de l’ours loin de la, mais contrairement à ce que qui est avancé plus haut, la sous-espèce Américaine de l’ours brun n’a rien d’extraordinairement différente des ours bruns européens: elle n’est même pas bcp + grande, sauf pour les gros particulièrement bien nourris de poisson sur la côte. Pour ceux qui en doutent, voir la taille du vieux Pyros. Ceux à l’intérieur des terres ont le même régime alimentaire que les notres, ils mangent ce qu’ils trouvent de la baie à la carcasse avec 80-90% de source d’origine végétale . Le comportement est le même, il crée des problèmes avec les hommes dans la plupart des cas quand il vient chercher de la bouffe dans une tente la nuit et quand une femelle est avec ses petits.

Il y a 800 ours en Slovénie sur la moitié boisée de ce petit pays(le reste du pays n’est pas utilisable par les ours)et il n’y a pas d’accidents.Les Pyrénées c’est beaucoup plus vaste; il devrait donc y avoir de la place pour une centaine d’ours au moins.

Bien sur ma proposition de rester à 20 ours était un peu polémique, mais néanmoins pas dénuée de toute valeur, puisque c’est ce que nous faisons depuis 30 ans et, j’ai l’impression, vers ce quoi mous tendons (= les naissances moins les morts avec peu ou pas de relachers).

Pour la biodiversité: je suis bien sur pour la préservation de tout ce qui peut l’être, quel que soit son statut international et ceci dans la mesure du possible. Le gypaète, le grand tétras ca embête quelques elus qui veulent faire des pistes de ski ou les hurluberlus qui pensent que le vautour mange leurs brebis, mais franchement, il n’y aucun problème de taille à leur conservation à l’échelle de la France, c;est presque « facile » dirais-je et ça ne coûte pas grand chose. Pour la comparaison avec les japonais et les rorquals, je vais peut-être vous surprendre, mais je ne suis pas contre leur chasse, ils mangent la viande pourquoi pas, j’ai aussi goûté le rorqual au japon pour l’anecdote, nous on mange bien du cabillaud, du thon, de la daurade…(mais c acceptable par ce que ce sont des poissons et moins intelligents c ça ?! ). Et surtout comme vous dites, le rorqual n’est absolument pas menacé. Le jour où il le sera, la communauté internationale aura de vraies raisons pour les pousser à stopper ou limiter leur chasse.

Alors l’ours,c’est autrement plus compliqué que la pie grièche à poitrine rose, vous en conviendrez? Mon allusion à cette fausse raison de biodiversité concernant l’ours ne tient pas seulement à sa non vulnérabilité à l’échelle globale, c’est aussi qu’il n’y a plus d’ours des Pyrénées (enfin il y en a combien, 2?),c’est triste, certes, mais c’est ca la biodiversité au sens strict, c’est pas de mettre des individus slovènes, qui même s’ils sont en France, restent de souche slovène. Je ne dit pas qu’il faut éradiquer l’ours, je vois simplement qu’il n’y en a plus, ou très peu. Ce qui me fait doucement rigoler c’est les rappels à l’ordre des administrateurs de l’administration de l’UE, la belgique aussi avait des ours avant, si la France doit prendre les amendes, alors tous les pays européens sans ours devraient aussi en prendre si ils ne relâchent pas d’ours… bref, je divague là, mais c juste pour illustrer le fait que sur la question de l’ours en France et en Europe, la problématique de la biodiversité est tout à fait déplacée.

Alors ensuite sur le plan de sauvegarde: franchement si le plan c’est de relâcher et de favoriser la repro pour arriver à une centaine d’individus, il faut juste être clair et informer tout le monde que c’est ca le but souhaité! Moi perso je suis pour, par contre, j’ai bien peur que cela soit impossible dans la société et les Pyrénées d’aujourd’hui (pour les raisons citées + haut). Par ailleurs, je me fait l’avocat du diable: si 100 ours theoriques dans les pyrénees ne posent aucun problème, pourquoi ne pas aussi en prevoir une 50aine dans le massif central et 100 autres dans les Alpes+Jura, qui eux non plus ne devraient pas poser de problème?

OK, sur la dangerosité. Oui la montagne, les chutes de pierre, l’orage sont tout autant de risques, et font statistiquement bcp + d’accidents que les ours, mais tous ces risques sont déja pris en compte dans la société et les gens se protègent autant qu’ils le peuvent/souhaitent. Je voulais simplement attirer l’attention sur le fait que l’ours reste dangereux pour l’homme et qu’il serait bon de prendre cela en considération dans le « plan », car pour le moment, la majorité des personnes fréquentant les Pyrénees font soit comme s’il n’y avait pas d’ours, soit comme si jamais au grand jamais ils ne pourraient en rencontrer un. Avec 100 ours ça ne sera pas la même histoire, et je dis simplement il va falloir changer les habitudes pour prévenir le risque, autant que possible.

Re- Christb64, les Cantabriques… je ne connais pas bien du tout mais vous avez sûrement raison sur un nombre très faible d’accidents ; il semblerait que ces ours ne posent que très peu de soucis et ne se nourissent quasiment pas d’animaux vivants…alors cette souche est-elle un p différente, un p + petite, est-ce q les troupeaux sont bien gardés… ? je ne sais pas. N’empèche que les ours des Pyrénées ne viennent pas d’Espagne mais de Slovénie, où il y a en moyenne 2 attaques sur l’homme par an (ref Reuters). C’est rare, mais ce n’est pas rien loin de là et je ne sais pas si l’industrie du tourisme des Pyrénées serait prête à accepter cela. Pour la comparaison avec « avant quand il y avait des  ours », je serais tenté de dire que les gens qui se baladaient en zone à ours étaient bien souvent armés, d’1 part, et d’autre part que les ours avaient tellement peur de se faire tirer dessus, qu’ils piquaient un sprint des qu’ils voyaient la silhouette d’un homme. Pour finir et je crois sincèrement que c’est une constante vérifiée et très importante: plus les ours sont protégés, plus ils s’acclimatent de la présence humaine, et moins ils ont peur, ce qui génère des « accidents ».

Bonjour,

Christb64 a produit une très bonne réponse.

Je voulais juste réagir aux « histoires foireuses de biodiversité »…

Le maintien d’une population d’ours en France dans les Pyrénées, qui n’excédera probablement jamais un effectif de l’ordre d’une centaine d’ours, n’est absolument pas motivé par le fait que la préservation de l’espèce Ours brun à l’échelle planétaire passerait par sa préservation dans les Pyrénées.

Si on examine de plus près les listes UICN d’espèces menacées sur le sol métropolitain français, on s’aperçoit qu’un grand nombre de celles qui sont menacées chez nous ne le sont pas au niveau mondial.
Le grand tétras, le gypaète barbu, la loche d’étang, le brochet et quantité d’autres oiseaux, batraciens, poissons ou mammifères sont classés « vulnérables » ou « en danger » sur le sol français, mais ne sont, d’un point de vue comptable, peu ou pas menacés à l’échelle de la planète.

Alors on fait quoi ?
On laisse disparaître ces espèces à petit ou grand feu, sachant qu’il y en a encore un bon paquet ailleurs ?
Ou alors on décide de les préserver chez nous, indépendamment de leur part relative dans la population planétaire avec un but essentiel : préserver et restaurer les écosystèmes dont nous, Êtres Humains Français, avons besoin pour notre propre survie ?

J’ai des enfants et je choisis la deuxième option.

Toute ces espèces menacées chez nous sont autant de digues qui ne doivent pas sauter si on veut, pour reprendre l’expression de St Exupery, restituer une planète préservée à nos enfants à qui nous l’empruntons.
L’enjeu, c’est aussi pour la France de faire face à ses devoirs en matière de préservation de la biodiversité, sans perdre le peu de crédibilité qu’elle possède encore dans ce domaine.

Pourquoi donc par exemple critiquer les japonais qui pratiquent la chasse à la baleine « scientifique », si nous ne sommes pas capables de cohabiter collectivement avec un animal comme l’ours brun et quelques autres ?
Au sujet de la chasse à la baleine, il faut savoir que l’essentiel des prises japonaises se composent de petit-rorqual, espèce non menacée à l’échelle planétaire.
Même dans les eaux territoriales française, ce cétacé est classé « préoccupation mineure », c’est dire…
Et qui plus est, nous utilisons le même prétexte « scientifique » pour l’inutile pêche au requin à la Réunion…

Pour revenir à l’ours, de mon point de vue, si l’objectif doit se limiter à maintenir une population de 15-20 ours sous perfusion permanente, autant arrêter les frais tout de suite.
Il n’y à qu’à laisser ses adversaires l’exterminer, on prendra un bonne amende de l’Europe en une seule fois et l’affaire sera pliée.
Évidemment, on verra pleurnicher tous ceux qui voudront continuer à bénéficier de l’argent de l’ours sans l’ours, comme ils le font déjà aujourd’hui. Et on ne fera donc aucune économie à l’arrivée, mais ça c’est un autre problème.

L’objectif doit être d’atteindre une population viable d’ours, c’est à dire voisin de la centaine d’individus. Et sans se voiler la face sur le fait que l’ours, animal sauvage, est de part ses caractéristiques susceptible de générer des accidents.
Accidents qui resteront toujours statistiquement marginaux en comparaison des conséquences de bien des futilités dont nous « agrémentons » nos vies.

Si tel n’est pas l’objectif, alors on laisse tomber et on continue à se complaire dans la médiocrité sans barguigner.
Car ce type de logique irait complètement à l’encontre du dernier volet important, celui des valeurs humaines à générer.

Comme le disait Mc Millan à propos des condors de Californie, être capable de préserver l’ours en France, et toutes les espèces du globe, c’est avant tout développer les qualités humaines dont nous aurons nécessairement besoin bientôt pour nous sauver nous mêmes.

Salutations

Dangerosité de l’ours ?

Il y a plus de 2OO plantigrades dans les Cantabriques . Sur un espace bien plus restreint que les Pyrénées . Avec présence d’une agriculture , de la chasse et d’un important tourisme spécifique autour de la présence des grands prédateurs , donc beaucoup de randonneurs sur le terrain . Combien de victimes humaines à ce jour ?…
Combien de victimes en France à l’époque où les ours étaient bien plus nombreux ?
Combien par comparaison le chien domestique fait-il de morts chaque année en France … de blessés ?… Combien de dégâts font les chiens errants sur les troupeaux ? En réponse il suffit de lire régulièrement la presse pour se rendre compte que les dégâts dus à l’ours sont insignifiants .

Les élus Espagnols qui s’intéressent de plus en plus fortement à la présence de l’ours dans les Pyrénées estiment que les prédations annuelles coûtent 5600 euros/an ce qui est potentiellement infiniment moins que ce que le plantigrade peut rapporter . A noter en Espagne , comme dans le Val d’Aran, que les troupeaux sont majoritairement gardés et rentrés la nuit et qu’un bon gardiennage diminue sensiblement les risques de prédations .

Par ailleurs les scientifiques espagnols, dans une étude toute récente, viennent de calculer que les Pyrénées étaient qualitativement parfaitement adaptées pour recevoir une population 5 fois plus importante que celle présente aujourd’hui …

Les accidents dus à l’ours seront toujours possibles , surtout dans la période où la mère est suitée de son petit . Mais dès que nous mettons un pied devant l’autre en montagne les risque deviennent présents , aléatoires et les causes en sont légions … Donc cette peur et ce fantasme centrés sur l’ours sont d’une totale exagération . Un épouvantail inutile ! … Les risques sont sérieusement beaucoup plus grands , et c’est un euphémisme , de faire un choc allergique à cause d’un hyménoptère , de recevoir une pierre sur la tête , de prendre la foudre , de glisser , de chuter , d’avoir un accident de voiture , de se faire encorner par une vache , etc … etc .. que de croiser un ours , qui de toute manière n’aura rien à voir avec un grizzli Nord Américain .

De plus quand on parle  » d’histoire foireuse de biodiversité  » à propos de l’ours des Pyrénées , je voudrais rappeler que cet ours au-delà du symbole bien réel qu’il représente se trouve au sommet de la pyramide écologique qui caractérise le cycle essentiel de la vie, de la matière et de l’énergie en montagne . Alors vouloir amputer le sommet de cette pyramide où se trouve légitiment l’ours en tant que super prédateur ( avec d’autres comme l’aigle , le vautour, le loup , le lynx ) parce que certains voudraient que le cycle millénaire de la nature s’arrête à l’étage du mouton et de l’isard … C’est un peu fort de café ! Non ? Il me semble que nous dépassons là le combat réducteur du oui ou du non à l’ours !…

Quant au motif qu’il faudrait éradiquer l’ours chez soi parce qu’il se porte bien mieux chez le voisin … Belle mentalité , excellente conscience , beau comportement, bel exemple à suivre dans tous les domaines , beau sens des responsabilités , impeccable gestion du patrimoine naturel millénaire , excellente transmission aux générations futures . Cette permission arbitrairement et illégalement accordée de détruire ce que d’autres protègent est d’une irresponsabilité , d’une inélégance intellectuelle , et d’un non recevoir total . Je vous laisse imaginer cet étrange concept de savoir vivre avec le vivant généralisé et appliqué à l’ensemble de nos relations sociales , dans nos lieux de vie et dans le milieu naturel !
Quelle anarchie et que de dégâts en perspective , chacun pour soi et Dieu pour tous !
Soyons raisonnables , et soyons respectueux de ce dont nous sommes responsables au lieu de nous décharger sur les autres !…

Pour finir nous verrons bien ce que donnera cette Conférence sur la biodiversité . Il est clair et définitif que ce sera le temps ou jamais de décider de nouvelles réintroductions avec en parallèle un nouveau plan de sauvegarde de l’ours et le renouvellement d’une stratégie de cohabitation qui doit d’avantage favoriser le pastoralisme qui fait l’effort de cette cohabitation .
Si cela n’est pas fait cette année il ne faudra pas espérer un changement de politique pour les années à venir . Ce sera définitivement plié et il faudra que les Associations se tournent alors vers d’autres stratégies et notamment vers une coopération accrue avec les Espagnols qui sont de plus en plus fortement intéressés, pour des motifs économiques , par la pérennisation de l’ours dans les Pyrénées espagnoles .

A suivre , le prochain épisode ne va pas tarder !

Peut-on connaitre l’origine de cette jolie photo des deux oursons ?
Le pays, la région et la date de la prise.

Il semble que le moment du choix difficile arrive gentiment, car depuis 30 ans grosso modo, avec moins de 15/20 ours dans les Pyrenees, c’etait sympa, attractif, mais néanmoins anecdotique en terme de population, et je ne parle même pas de biodiversité.
Mais que fait-on ensuite? C’est quoi le plan? On remet des ours slovènes pour tendre vers une population digne de ce nom, avec quoi, 50, 100 ours a terme? A priori c’est le but (si but il y a dans toute cette histoire). Mais le seul soucis si on se dirige vers ce scenario, c’est que la probabilité de rencontre avec les hommes (et ovins) va décupler et qu’il va falloir serieusement se mettre à informer le public et surtout sortir de l’illusion « ours amis de l’homme ». Au Canada/US, en Russie, Nord de l’Europe etc… il y a cohabitation,certes, mais les randonneurs/pecheurs/chasseurs etc… sont d’une part très bien informé de ne pas aller se balader à tel ou tel endroit car il y a un ours dangereux, de ne rien laisser trainer au camp, de se balader en groupe de 3 personnes si possible etc…et d’autre part bien souvent équipé (bear-spray, voir même fusil de chasse). ET malgré toutes ces précautions il y a des morts tous les ans, et beaucoup plus de bléssés (une petite recherche sur google montre bien que les « accidents » aux US, en Roumanie, en Suède,etc… ne sont pas si rares que cela).
Tout ca pour dire que plus il y a d’ours, plus les chances d’accidents augmentent, il faut être honnête et ne pas se voiler la face.
Personnellement j’ai toujours été du coté de ceux qui sont pour les ours dans les Pyrenees, parce que c’est sympa, c’est naturel (mais pas pour des histoires foireuses de biodiversité, il y a encore beaucoup d’ours brun à travers le monde et en Europe et ce n;est pas les pyrenees qui vont habriter quoi que ce soit de significatif), MAIS je crains aussi qu’avec un nombre + important d’individus ici, les tensions vont monter avec les eleveurs, les elus, les gens qui sont dans le tourisme familial, voir meme in finé avec les randonneurs.

Bref, avec 15-20 ours, c’est déja pas facile mais c’est comparativement du gâteau par rapport à ce que cela pourrait être avec 60 ours dans le coin ( et j’ajouterai, de moins en moins d’argent de l’Etat pour rembourser les eleveurs et pour financer les protections des troupeaux ainsi que le suivi des ours par une ONCFS deja sur les rotules).
J’en ai mis une tartine car je trouve le discours des Ferus/Adet/… légèrement trop optimiste et un peu malhonnête parfois sur la non dangerosité pour l’homme. Entre les combats « oui aux ours  » et « non aux ours », il faudrait être honnête et dire oui on peut acceuillir x ours dans les pyrénéés, pas plus, c;est le but de ce plan de reenforcement, et bien informer les gens/elus/professionels du tourisme sur les risques réels mais faible avec ce nombre x d’individus.

Donc pour conclure, est-ce que le plus simple ne serait pas de maintenir une petite pop de 15-20 ours, voir qquns de plus, quitte a perfuser de temps en temps avec une fraction du trop plein d’ours slovènes ou roumains: on minimise les risques pour les ovins et les hommes, on satisfait au caractère « sauvage » des pyrenées, et tous le monde est content, NON?

Souhaitons longu vie a mos nouveux oursoss qu ils puissen grandir et s,epanouir en. Toute liberté dans leur espace naturel

-La conférence sur l’environnement va arriver à point nommé pour cela !…-

On pourrait davantage être tenté de mettre un gros point d’interrogation à la fin de la phrase .
On voit déjà des « Verts » qui sont quasi muets sur différents thèmes et plus ou moins complaisants avec les propos du camarade José , il ne faut pas trop espérer . A moins que Delphine Batho ait des pulsions politiques suicidaires , il n’y a pas grand chose à attendre .
A voir aussi la place réservée aux associations environnementales face à la chasse et aux organisations agricoles . Est-ce que ces associations parleront (ou pourront parler) de l’ours , du loup et éventuellement du lynx .
Personnellement je suis presque certain que n’y parlera pas des grands prédateurs hormi quelques banalités .

Voilà de très bonnes nouvelles…!Mais la chasse va ouvrir avec les légions de fous furieux qui n’ont toujours pas compris que cette biodiversité animal va de pair avec le salut de notre humanité.Longue et harmonieuse vie a ses petits oursons et leurs maman.Cordialement Colette

Esperpons que nos. Nouveaux oursons puissent grandir et s.epamoiuir dams leui conttexte natiurel c.est une questiom de respect et d,equilibre pour l.ecosystheme que. L.on doit prendre tres tres au serieux

Bonne nouvelle, en espérant que ces petits puissent grandir et vivre heureux chez nous…..et que d’autres les suivent!

Bonne nouvelle ! Deux nouveaux oursons sont nés en Espagne !
Les ours aiment les Pyrénées espagnoles et les pyrénéens espagnols commencent à aimer les ours et à apprécier leur présence . Toute une éducation est entrain de se mettre en place pour pérenniser la cohabitation entre l’homme et l’animal . La valorisation du plantigrade est entrain de remplacer l’idée de destruction … Création d’un label  » Territorio Oso  » , ouverture de la maison de l’ours à Isil , reconnaissance officielle que l’ours peut rapporter beaucoup plus que ce que coûtent les prédations … etc … La mentalité est entrain de changer autour de la présence de l’ours en Espagne … Espérons que ça va suivre de même en France avec enfin un nouveau plan de sauvegarde digne de ce nom et des réintroductions à la clé qui permettront de faire face à une menace de consanguinité qui est bien réelle pour l’avenir si rien n’est fait.
La conférence sur l’Environnement qu’organise le Gouvernement mi-Septembre va arriver à point nommé pour cela !…

Excellente nouvelle, en effet.
Mais il faudrait sans doute leur offrir des casques et des gilets pare-balles.
Et ne pas penser moins aux relâcher qui restent nécessaires.

Voila une nouvelle qui regonfle le moral après le triste épisode J.Bové et les menaces et agressions diverses de la part des opposants .
Bientôt une population d’ours viable et un écotourisme qui pourra se développer comme dans les Cantabriques espagnoles .

Enfin la nouvelle tant attendue, 2 portées d’oursons et espérons qu’il y en ait d’autres !!!
J’attends avec impatience les détails de ces naissances.


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