La problématique de l’ours, en particulier les prédations qui lui sont attribuées et leurs conséquences, est une question bien souvent polémique et complexe, nécessitant des connaissances spécialisées.
Les données officielles sont fréquemment détournées par les opposants au plantigrade, afin de gonfler artificiellement les prédations en entretenant certaines confusions.
Nos associations FERUS et Pays de l’Ours-Adet ont créé la rubrique d’investigation Décod’ours il y a un an, pour démêler ces confusions dans les articles de presse, en se basant au maximum sur des documents ou des études de référence.
Au terme d’une saison 2019 particulièrement agitée, les bilans des dégâts attribués aux ours se précisent. C’est pourquoi nous diffusons le plus largement possible ce Décod’ours n°13, qui peut faire figure de cas d’école pour décrypter les informations émanant des différents intervenants, officiels ou pas.
Bonne lecture.
Décod’Ours n° 13, octobre 2019
Article décodé : « Attaques d’ours : vers un été record en Ariège ? » France 3 Occitanie, 2 octobre 2019 ==>> ICI.
Extraits :
« Les derniers bilans de la préfecture de l’Ariège laissent présager d’une année noire dans les estives, avec plus d’un millier de bêtes tuées » FAUX ! Il s’agit d’une confusion fréquente entre les constats effectués et leurs conclusions.
« Soit presque deux fois plus qu’en 2018 (589), et cinq fois plus qu’en 2016 (190). » FAUX ! 121 bêtes en 2016, 441 en 2018, attribuées à l’ours pour l’année entière.
« une preuve que la cohabitation entre l’ours et le pastoralisme est impossible. » FAUX ! Les trop rares estives appliquant les bonnes méthodes de conduite et de protection depuis une quinzaine d’années ont d’excellents résultats, bien qu’étant en pleine zone à ours. Pas de perte ou quelques pertes par an (chiffres DDT09 et chambre d’agriculture 31).
Voir le Décod’Ours n° 13 en intégralité et avec les sources ==>> ICI