L’ASPAS vient de publier une sérié de vidéos (« Quand le berger n’est pas là, les brebis trinquent ») montrant le véritable obstacle à la cohabitation loup / pastoralisme en France : des éleveurs en zone à loups qui ne protègent pas ou insuffisamment leur troupeau et qui obtiennent malgré tout des autorisations de tirs. Dans les vidéos, toujours le même constat : pas de chien de protection, pas de présence humaine et un simple filet de 50 cm que n’importe quel chien parviendrait à franchir. Alors un loup…
Irresponsabilité? Manque de volonté? Déni? Incompétence? Laxisme? On vous laisse juger. Par contre il y a une question dont on connait la réponse : qui en paye les conséquences? Le loup, dont la population est désormais en régression.
« Officiellement, tuer un loup est une mesure exceptionnelle destinée à protéger des troupeaux « pour lesquels des moyens de protection auraient été inefficaces ». Dans les faits, les mesures de protection minimales ne sont souvent même pas mises en place ! Pourtant, la décision d’abattre un loup est ordonnée. » dixit l’ASPAS.
La première vidéo a été prise fin octobre 2015, sur les communes de Veynes, Saint-Julien-en-Beauchêne et Dévoluy (Hautes-Alpes) :
Deuxième vidéo tournée dans la zone bien nommée de Glandage, en Drôme. Des bénévoles de l’ASPAS ont filmé de nombreux pâturages, délimités par des barrières ridicules qu’un teckel peut franchir sans peine. Et là, point de berger, point de chien de protection, rien.
Ces nouvelles images ont été tournées à Puy Saint-Eusèbe dans les Hautes-Alpes, et toujours le même constat : une clôture ridicule, pas de chien de protection, pas de berger. Rien.