Suite à la disparition de la louve “Tinée”, Ferus va déposer une plainte contre X pour destruction d’espèce protégée et se constituer partie civile dans cette affaire. Le collier émetteur de la louve a été sectionné et jeté dans une rivière, ce qui laisse peu de doute quant au sort réservé à l’animal. Pour l’instant, nous sommes sans nouvelle des louveteaux auxquels cette femelle alpha avait donné naissance cette année.
Ferus va aussi exiger que cette louve disparue soit décomptée du plafond des six loups pouvant être prélevés dans le cadre du protocole loup 2011-2012, comme l’article 2 le prévoit : « Ce maximum annuel sera diminué du nombre des animaux ayant fait l’objet d’actes de destruction volontaire constatés par les agents mentionnés à l’article L. 415-1 du code de l’environnement durant toute la période de validité de l’arrêté visé au premier alinéa du présent article. »
Nous espérons que l’Etat mette en oeuvre tous les moyens pour identifier et poursuivre comme il se doit l’auteur de cet acte qui sonne à plusieurs égards comme une provocation. Cette affaire montre bien que tant qu’aucune mesure efficace ne sera prise par les pouvoirs publiques, la pratique du braconnage restera monnaie courante dans notre pays, mettant en péril la conservation d’espèces protégées, et notamment du loup.
Lire aussi :
– Mercantour : la louve équipée d’un collier émetteur a disparu… (septembre 2011)
– Protocole prédateur-proies : une louve a été capturée et munie d’un collier GPS (avril 2011)
– Au moins 100 loups braconnés en France depuis 2000 (FERUS, avril 2009)
5 commentaires sur “Disparition suspecte de la louve Tinée : FERUS va porter plainte contre X”
Serge parle d’imbécilité, moi, je serai plus d’avis d’employer le mot « lacheté ».
Il y aura toujours des braconneurs, des chasseurs et ce sera toujours les espèces protégées qui en pâtiront!!!!
Mes cette catégorie de personne n’a aucun respect, ni aucune estime pour cette faune. Ces gens devraient s’interroger juste un peu sur la sauvegarde des espèces sur cette Terre que l’on détruit petit à petit. Ils devraient ouvrir leurs yeux et regarder tout ce qu’a pu apporté la nature aux Anciens, ce qu’elle nous apporte actuellement et ce qu’elle apportera aux générations futures. Je n’oublierai jamais l’attroupement de tous ces jeunes enfants(dont mes enfants) avec de l’émerveillement plein leurs yeux lorsqu’ils ont approché une meute de loups lors d’une manifestation à Baroja à Biarritz. ET oui, pour eux, voir un loup c’était magique!
Quand au gouvernement ????????? pour la réintroduction des ours, on a vu! Je crois plutôt en la pression que peut avoir une association de défense mais là c’est toujours pareil, il faut des moyens!
Mais je croise les doigts pour que la vérité éclate sur la disparition de Tinée et que l’on retrouve ses louveteaux (avec assez de pessimisme tout de même).
En fait… En plus d’exiger que Tinée soit décomptée du quota de six loups prélevés, pourquoi ne pas demander aussi le décompte des louveteaux, dont il y a peu de chance qu’ils aient survécu à l’acte du malfaisant qui a tué leur mère ? Si même il ne s’en est pas prise à la louve justement à cause des louveteaux… 🙁
Je suis d’accord avec Serge, ce que fait le gouvernement est vraiment indescriptible. Autoriser le prélèvement d’une espèce sensée être menacée, c’est au summum de l’illogisme. Quant aux actions contre les braconniers, rien n’est fait.
On en finira donc jamais de l’imbécilité d’une infime partie de la population qui fait sa loi.
Quand es-ce que le gouvernement tiendra ses engagements? Toujours des paroles, du vent… raz le bol
Il faut, pour le triste con qui a détruit cet animal, une sanction exemplaire, mais ça on n’arrive pas à le faire a ses amis « politiques »!!! Quelle triste collusion entre les monde de la chasse et le monde politique… ils se ressemblent, ils représentent une infime catégorie de la population mais en emmerde une très grande majorité
Ca fait plusieurs années qu’il y a des actes de braconnage.On s »en apperçoit cette fois ci grâce au collier sinon ça passe inaperçu.
Les chasseurs ne doivent pas être étranger à cette disparition mais tant qu’il n’y aura pas une répression sévère envers de tel agissement la survie du loup en France est loin d’être assurée.