Communiqué de presse des associations FERUS, FNE Hautes-Pyrénées, Association Nature Comminges, FNE Midi-Pyrénées, CIAPP, Nature Midi-Pyrénées, Altaïr Nature
Après les incitations à tuer les ours en Ariège, des pots « poison ours » ont été trouvés en montagne dans les Hautes-Pyrénées. Canular ou danger réel, nous réitérons notre appel à la mobilisation citoyenne :
APPEL à tous les usagers de la montagne en zones à ours
Vigie, Vigie Ours, soyons vigilants pour les ours dans les Pyrénées
En complément des actions de l’ONCFS pour assurer la sécurité de cette espèce menacée et donc protégée, nos associations mobilisent autour de l’action Vigie Ours.
Nous lançons un appel à tous les utilisateurs de la montagne sur les secteurs susceptibles d’être fréquentés par les ours : « A l’occasion de vos sorties terrain, soyez vigilants, attentifs et à la recherche de tout indice qui peut faire penser à une action de braconnage d’ours (carcasses, pots de miel remplis de verres pilés, agitation inquiétante sur un secteur de présence de l’ours…) ».
Amis montagnards, usagers des Pyrénées, simples visiteurs, vous pouvez nous faire remonter tout signe suspect ou autre à l’adresse vigie@ferus.org ou par téléphone 06 46 62 19 47.
Avant de partir en montagne, nos associations vous invitent à vous munir des numéros d’appel d’urgence de la brigade de gendarmerie du secteur concerné, du service départemental de l’ONCFS, du 112 et du numéro de secours. Si vous êtes en présence d’éléments précis et inquiétants ou douteux (cadavres inexpliqués, pots avec un contenu à base de miel ou autre), il est préférable de les appeler sans délai et de laisser les éléments en place. Nos associations espèrent que cette action de vigilance et de présence sur le terrain dissuadera les candidats-braconniers de passer à l’acte.
Nous rappelons que la destruction et la tentative de destruction d’une espèce protégée sont des délits punis par l’article L 415-3 du code de l’Environnement, sanctionnés d’une peine de 2 ans de prison et/ou de 150 000 euros d’amende. En cas de destruction ou de tentative de destruction « en bande organisée », la sanction peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende.
Constitue une bande organisée au sens de la loi « tout groupement formé ou toute entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’une ou de plusieurs infractions. » (art. 132-71 du code pénal).