Précision : les attaques de Patou recensées cet été et dont la presse a fait ses choux gras concernent les mêmes animaux : 2 patous d’un éleveur de la Vanoise. Ces 2 patous ont aujourd’hui été retirés suite à un arrêté préfectoral. Les chiens de protection n’étant pas des machines, certains animaux peuvent être atteints de troubles comportementaux (comme tous les races de chiens ou même d’animaux). Si Ferus regrette évidemment ces accidents, dont certains très graves, il continuera de soutenir l’utilisation des patous (et non pas l’utilisation de patous attaquant les touristes comme le titrait hier une association peu favorable au loup). La majorité des patous au travail sont très efficaces contre la prédation et ne causent aucun problème aux usagers de la montagne.
L’association FERUS œuvre pour la cohabitation élevage / grands carnivores. Elle soutient notamment l’utilisation des moyens de protection et considère donc la présence des patous comme indispensable.
En alpage et en toute zone de pâturage, il est important que chacun respecte le travail des éleveurs et bergers ainsi que la quiétude des troupeaux.Pour écarter les grands prédateurs (loups dans les Alpes, ours dans les Pyrénées), les patous (chiens de protection) sont indispensables.
Chaque usager de la nature doit adopter de bons comportements vis-à-vis des chiens de protection des troupeaux. Face à un phénomène inhabituel, ces « gros chiens blancs » donnent l’alerte et s’interposent entre le troupeau et tout intrus (animal sauvage, chien, randonneur…). Leur objectif est la dissuasion. Bien qu’impressionnants, ils ne sont généralement pas agressifs envers l’homme. Garder ses distances avec le troupeau (le contourner et ne pas le traverser, adopter un comportement calme et passif, tenir son propre chien en laisse, descendre de vélo ou de cheval, ), laisser le chien faire son travail d’inspection et d’identification, ne pas l’encourager par des caresses… Généralement, des panneaux signalent à l’avance la présence de ces chiens auprès des troupeaux.