Communiqué de FERUS, 28 janvier 2020
Dans la nuit du 25 au 26 janvier, un premier loup vient d’être abattu sous autorisation des pouvoirs publics, dans l’Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence).
A l’heure où les grands discours s’inquiètent de la crise majeure que subit la biodiversité, l’Etat français continue de faire n’importe quoi et de réguler drastiquement les loups, espèce protégée.
FERUS condamne une nouvelle fois cette politique absurde et inutile.
Les études scientifiques et le Conseil National de Protection de la Nature ont déjà à maintes reprises souligné que les tirs de loups étaient trop nombreux et étaient une mauvaise solution pour protéger les troupeaux. Ces tirs peuvent également s’avérer contre-productifs en augmentant la prédation, notamment sur les troupeaux peu ou mal protégés, ce qui constitue un grand nombre de troupeaux dans les Alpes.
En 2019, 98 loups ont été tués par l’Etat français. En 2019, on enregistre 12 487 animaux domestiques victimes de la prédation du loup (un record en Europe !) ; en 2018, ce chiffre était de 12 055 (source DREAL). Les tirs de loups ne font pas baisser la prédation ! Seuls les moyens de protection correctement mis en place peuvent le faire comme le démontre chaque année notre programme Pastoraloup sur le terrain.
Le loup est classé vulnérable sur la liste rouge des espèces menacées en France (UICN).
Il reste 89 loups à abattre en 2020….