Jusqu’à présent, les indices de présence du loup transmis au réseau Loup de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) permettaient simplement de suivre la progression biologique de l’espèce en France. Mais il semblerait maintenant que ces données soient bien utiles pour localiser les loups et les tuer !
Le 20 septembre, le préfet des Alpes-Maritimes signe un arrêté autorisant le tir d’un loup. Dès le lendemain, une louve est tuée en battue à St-Etienne-de-Tinée. Auparavant, les séances de hurlements provoqués conduites par l’ONCFS avaient localisé les sites de rendez-vous de la meute. Pratique…
Rectificatif du 10 octobre 2013 : suite à une demande de l’ONCFS, nous indiquons aujourd’hui que l’ONCFS n’a pas conduit d’opération de hurlements provoqués sur ce site. Nous savons toutefois que la reproduction dans ce secteur avait été détectée.
Le 22 septembre, deux loups sont photographiés et donc localisés dans le massif du Thabor-Galibier (Savoie). Le 27, un arrêté préfectoral d’autorisation de tir est signé. Le 28, un loup est abattu. Pratique…
Il y a quelques jours, un loup est photographié et localisé en sud Sainte-Baume (Var). Selon nos sources, un arrêté préfectoral de tir dans cette zone serait sur le point d’être signé. Pratique…
Le dévoiement du réseau loup semble avéré et ce genre d’exemples risque de se reproduire puisque le gouvernement veut à tout prix atteindre le plafond maximum de 24 loups pouvant être tués.
Les données transmises au réseau Loup de l’ONCFS participent à la régulation du loup voulue par l’Etat depuis le nouveau Plan Loup 2013-2017 : elles aident à repérer les loups ce qui rend leur tir plus facile et permettent d’estimer le nombre de loups et donc la fraction pouvant être abattue.
Nous demandons dès aujourd’hui à tous les adhérents et sympathisants de FERUS et à tous les amis du loup, dont certains sont des correspondants officiels du réseau Loup, de ne plus transmettre aucune de leurs données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Nous leur demandons également de détruire tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.)
Alors ce week-end, en allant ramasser les champignons, pensez à la survie des loups et masquez les traces de leur passage !
Mise à jour du 10 octobre : transmettez plutôt vos données aux réseaux naturalistes !
1 commentaire sur “Indices de présence du loup : détruisez-les !”
[…] Nous demandons dès aujourd’hui à tous les adhérents et sympathisants de FERUS et à tous les amis du loup de ne plus transmettre aucune de leurs données à l’ONCFS […] […]