L’ONCFS des Alpes-Maritimes utilise des pièges-photos pour pouvoir mieux éliminer les loups

Dans une interview parue dans « Nice Matin » le 8 août dernier (–> ICI), le responsable de l’ONCFS des Alpes-Maritimes, Louis Bernard, reconnait que ses services utilisent des pièges-photos pour pouvoir mieux traquer et éliminer les loups.

L’article précise : « Vingt « pièges-photos » dissimulés dans le moyen et le haut pays azuréen permettent de rendre plus efficace affûts et battues destinés à éliminer un prédateur…« 

Il est également indiqué : « Dans le haut pays et les Préalpes de Grasse, les appareils sont utilisés pour suivre la population de loups et pour faciliter l’élimination de ceux ayant commis de gros dégâts dans les troupeaux ovins. Fonctionnant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ces « pièges-photos » sont placés dans des endroits présumés de passage. En surprenant un loup, ils attestent de sa présence dans le secteur et confirment que tel sentier est sa voie régulière de circulation ».

Louis Bernard reconnaît que c’est grâce à ces pièges que la louve allaitante de Duranus a été abattue en juin 2013. Il n’hésite pas à parler de « mission » en faisant allusion aux prélèvements, alors que l’ONCFS n’a jamais eu pour mission de tuer les animaux sauvages.

Ainsi, la mission essentielle de l’ONCFS consistant à « mieux connaître la faune sauvage, ces connaissances permettant d’établir des schémas de gestion favorisant le développement de la faune en tenant compte des réalités de terrain et des conditions d’accueil des habitats » est bafouée et mise au service de l’élimination des loups et non de leur développement.

FERUS s’insurge et dénonce ces méthodes indignes qui ne peuvent que conforter nos demandes de ne plus rien communiquer sur les indices de présence à l’ONCFS : Indices de présence du loup : détruisez-les et ne transmettez plus vos données !