Dans un communiqué, les associations Ecologistas en Acción et FIEP Groupe-Ours Pyrénées s’inquiètent de la disparition de l’ours Aspe-Ouest (appelé aussi Camille du côté espagnol) dont on est sans nouvelle depuis le 5 février dernier. Depuis cette date, à laquelle une photo a été prise (Los Valles de la Jacetania Occidental), aucun indice n’a été trouvé. Sa mort reviendrait à la disparition de la présence permanente de l’espèce en Aragon et en Navarre.
Il ne resterait donc plus que 2 ours dans le noyau occidental, tous deux des mâles : Néré en vallée d’Aspe et faisant quelques incursions sporadiques côté espagnol, et Canellito, fils de Cannelle, vivant en vallées d’Aspe, d’Ossau et de Cauterets.
Les associations accusent notamment le ministère de l’environnement d’Aragon qui a échoué quant à sa politique de conservation de l’ours et a dépensé 4 millions d’euros, des sommes investies dans des subventions sans ligne précise de conservation de l’espèce. Les associations demandent le lâcher de 2 femelles, l’une côté français, l’autre côté espagnol, afin de permettre la recolonisation du secteur.
Pour le gouvernement aragonais, tous les échantillons génétiques n’ont pas encore été analysés ; certains pourraient appartenir à Aspe-Ouest.
Pour rappel, l’ours Aspe-Ouest est le dernier ours 100 % pyrénéen.
Photo : Aspe-Ouest en 2009 (J.Solan)
– Los ecologistas dan por desaparecido al oso Camille (Pireneodigital.com, 6 octobre 2010)
– Communiqué 6 octobre 2010
Camille ha desaparecido y con él la presencia permanente del oso en el Pirineo aragonés y navarro.
El último ejemplar de oso pardo pirenaico (Ursus arctos) que vivía de forma permanente en el Pirineo aragonés y navarro ha desaparecido y no se tiene ninguna pista ni rastro de que siga con vida. Desde hace meses, se sabía que los osos Camille y Aspe Ouest, eran el mismo pero con denominaciones distintas en España y Francia, el último indicio que se
tuvo de este ejemplar fue una foto realizada por las cámaras de seguimiento realizada el 5 de febrero de este año, desde entonces no se ha vuelto a encontrar ninguna pista y no ha habido ningún ataque, lo que casi certifica la muerte del mismo.
Con estos hechos se confirma el más negro de los presagios, largamente anunciado por las diferentes Asociaciones Ecologistas de ambos lados de los Pirineos.
A esta situación se ha llegado por la contumaz negligencia de las administraciones navarra y aragonesa, la primera con un obsoleto Plan de Recuperación de la especie en el que se contemplan medidas inadecuadas para su conservación y la aragonesa por una inexplicable desidia y un incumplimiento en la elaboración de un Plan de Recuperación de la Especie al que está obligada desde hace diecinueve años por el reglamento de 1991 que desarrollaba la antigua Ley 4/89 de Conservación de los Espacios Naturales y de la Flora y Fauna Silvestre. Pero este incumplimiento es reiterado con tozudez inusitada porque la Ley 42/2007del Patrimonio Natural y de la Biodiversidad obligaba a redactar el plan de recuperación en un plazo de tres años y no se tiene conocimiento de plan alguno para la recuperación de la especie en el malogrado núcleo occidental pirenaico español. De los dos últimos machos de la zona francesa se sabe que Neré vive en el valle de Aspe, con alguna incursión esporádica en la vertiente española y Canelito, hijo de Canelle –última osa autóctona abatida por el cazador René Marqueze- vive entre los valles de Aspe, Ossau y Cauterets.
Por todo lo anterior resulta inexplicable la nota de prensa emitida a finales de septiembre por el Departamento de Medio Ambiente aragonés en la que asegura haber gastado más de cuatro millones de euros en la conservación del oso; lo que evidencia su fallida política para la conservación de la especie y que el dinero invertido ha sido en subvenciones
sin finalidad específica de conservación. La política errática sin un programa de conservación definido ha provocado que ciertos ganaderos asociasen que cuanto más fuerte fueran sus protestas, mayores serían las subvenciones y así se ha llegado a tal grado de distorsión que ha acabado con que un sindicato agrario haga propuestas tan peregrinas como la de encerrar a los osos en vallados o las airadas protestas de un ganadero de vacuno del valle de Broto alegando daños y amenazas increíbles. Afortunadamente existe una mayoría de ganaderos que hacen una buena gestión de sus rebaños y de los pastos que aprovechan, esos son los imprescindibles para la conservación de la biodiversidad, esperemos que cunda su ejemplo y cuenten con el apoyo efectivo de la administración reflejado en medidas más adecuadas técnicamente.
La única forma de revertir la desgraciada situación actual y recuperar el territorio para que siga siendo zona osera, es el reforzamiento de la especie por medio de dos hembras, una en el lado francés (compromiso adquirido por la administración gala) y otra en el lado español, que actuarían de reclamo para la recolonización de la zona por esta especie.
En los valles occidentales aún tenemos un hábitat adecuado para la conservación del oso, depende de las Consejerías de Medio Ambiente aragonesa y navarra recuperar la especie o que se pierda para siempre.
17 commentaires sur “L’ours Aspe-Ouest est-il mort ?”
@ Ugatza
Bien sûr que je soutiens Ferus dans sa démarche qui est de « demander » à Mme Jouanno qu’elle opère cette (ces) réintroductions. Sauf que Ferus n’a pas besoin de soutien pour ça .. Pas besoin d’être nombreux pour coller un timbre sur une enveloppe..
Pour le reste, tu t’agites beaucoup, pour nous faire comprendre que tes idées politiques sont bonnes et que celles des autres sont mauvaises. C’est humain.
Les réserves Lalonde ? C’était courageux de sa part mais elle étaient tellement impopulaires que ça n’a pas tenu. Les gens veulent continuer à chasser. Sortir les flingues à l’automne, tu comprends ? Les flingues de droite et les flingues de gauche. Sentir bon l’odeur de la poudre et au diable l’ours..
Donc que faire d’autre que de rigoler d’une opération ministérielle sans doute généreuse mais qui n’arrive pas à ses fins ? Et je met dans le même panier tous ceux qui ont permis (tu dois connaitre les noms, je te laisse le soin de les ressortir) que ces réserves Lalonde ne soient pas remises en route et qui, aujourd’hui, font le mort devant la disparition lamentable des ours du Béarn.
Pour le reste (comment continuer la bataille ? ) c’est aux associations de le dire..
Allons Jacques
On se connait trop.
Bien sûr que c’est à moi AUSSI que tu répondais: je suis d’ailleurs cité dans ton message.
Tu prends donc la responsabilité de ne pas répondre à une « petite » question:
Comment justifier de laisser sans aucune possibilité de se reproduire deux ours mâles en Haut-Béarn?
Tu ne justifies pas: tu comptes…sur les ours eux-mêmes.
En cela, tu es cohérent avec « l’autre pouvoir » qui a ta sympathie politique et dont on sait qu’il n’a jamais rien foutu pour préserver la population d’ours si ce n’est continuer de financer l’IPHB et c’est à peu près tout.
Tu préfères provoquer pour faire oublier que si nous avons une petite chance d’avoir un relâcher en Haut Béarn AVANT 2012, d’après l’engagement de Madame Jouanno (dont la famille politique a EFFECTIVEMENT relâché 8 ours),nous n’en avons AUCUNE en cas de victoire de la « Gauche » dite de gouvernement.
Désolé, mais MEME Madame Bruni-Sarkozy a fait plus pour les ours que Martine Aubry, Dominique Voynet, et leurs amis.
Tu deviens franchement injuste (insupportable?) quand tu rigoles de… Brice Lalonde.
Ses réserves étaient une excellente mesure: je le répète.
Si elles avaient été rétablies, il y aurait peut-être (c’est vraisemblable) encore des ourses pyrénéennes en Haut-Béarn
Tu proposes quoi? de faire campagne (avec qui?) pour que l’ourse de Mme Jouanno soit relâchée ailleurs, là où il y en a moins besoin???
Ou de ne rien faire?
Tu proposes de laisser s’éteindre la population en Haut-Béarn?
Allons, allons…ressaisis-toi: qu’en penserait François Mitterrand?
Moi en tous cas, je soutiens FERUS sur sa demande adressée à Mme Jouanno.
Pas toi?
Ugatza
Encore une
A cette heure deux questions essentielles sont posées pour l’avenir du plantigrade en Béarn : 1/ Aspe Ouest est-il mort ? 2/ Le renforcement de 2011 aura t-il lieu ?…
Nous ne pouvons que vainement nous perdre en conjectures et en hypothèses hasardeuses et stériles en ce qui concerne ces questions … Il n’y a que le temps qui nous donnera la réponse et ceci est tout le symbole de l’histoire attristante de la sauvegarde de l’ours en Béarn . C’est la preuve de notre échec et de notre impuissance car le temps joue définitivement contre l’avenir du plantigrade . Le compte à rebours du nombre d’ours en Béarn depuis trois décennies est là pour le prouver !
Alors, ce que je veux personnellement , c’est simplement qu’il y ait un noyau d’ours viable et en liberté dans les Pyrénées . Peu m’importe où il se trouvera . Jusqu’à présent l’histoire nous dit que le Béarn est indigne de ce noyau d’ours . Aucun élu local représentant la population Béarnaise ne veut d’ours dans les Vallées d’Aspe et d’Ossau , si ce n’est à Borce …
Perso , je veux bien qu’on réintroduise une ourse en Béarn , même si le plan est minable , je ne suis pas contre , qu’on le fasse et qu’on arrête de prendre les défenseurs du plantigrade pour des imbéciles ( pour ne pas dire plus )… et je serai peut-être plus compréhensif … Je ne suis pas contre l’apport d’une ourse en Béarn-Aragon … Ca fait tres longtemps , trop longtemps que ça aurait dû être fait .
Mais rien n’a été résolu , il n’y a toujours aucun relais politique favorable à l’ours ,il n’y a toujours aucun protocole d’accord établi … Quand on pense que pas même la mort de Cannelle n’a été capable de suciter une prise de conscience dans ces Vallées , c’est une honte ! Je rajouterai à ce climat l’inexistence et de le désinteressement d’un P.N devenu carrément hostile à l’ours à travers son président .
Alors je m’excuse d’être sceptique sur le renforcement d’une ourse esseulée … Mais ok , relâchons cette ourse , mais vite , vite ! Car j’ai peur qu’il soit définitivement trop tard si ce n’est pas fait en 2011 !
Imaginez un peu que les Espagnols se sont inquiétés de l’avenir de l’ours dans les Asturies quand il n’en restait plus qu’une cinquantaine dans les années 70 ( Hartasanchez président du Fapas ). Ils se sont dit , à juste titre , que la survie de l’espèce était menacée … Que devons-nous dire et penser aujourd’hui avec notre vingtaine d’ours en Pyrénées Centrales et nos 2-3 ours en Béarn Argon ? Ces chiffres vertigineux donnent une réélle approche de la réalité et de la vraie survie de l’espèce chez nous … Ils nous disent aussi clairement , où géographiquement a eu lieu la prise de conscience Pyrénéenne du déclin de l’espèce , et où sont les villages gaulois défenseurs des plantigrades …
Voilà pourquoi , si je ne suis pas vraiment contre un renforcement en Béarn , en analysant la situation ma préférence et mes objectifs vont vers un renforcement définitivement salvateur du noyau central qui est le plus proche de la pérénnité et où des structures politiques et sociales, ( contrairement au Béarn ), sont en place et motivées pour accueillir des ours …
@ Ugatza
Je ne répond pas à ce que tu dis parce que je répondais à Chris 64.. c’est bête, hein ?
J’ai seulement mis quelques allusions indirectes à ton message en parlant de Brice Lalonde(qui a fait ce qu’il a pu), de Besancenot (qui, dit-on est un grand défenseur des ours)ou de Carla Bruni (marraine d’un ours) mais c’était juste pour rigoler . J’aurais pu ajouter René Coty, qui n’a rien fait lui non plus pour l’ours..
J’ajoute, Jacques, que je ne mets pas dans le « même panier de crabes » les amis de l’ours et les tueurs d’ours.
Tu as des oeillères ou quoi? lol
Le panier dont je parle c’est celui des « amis » de l’Ours et des politiciens qu’ils choisissent d’élire et qui ne f… rien.
C’est un spectacle étonnant que de les voir les dénoncer ensuite, se plaindre de leur mauvaise volonté et de leur laisser-faire.
Quant à ce Monsieur Brice Lalonde que tu sembles estimer autant que Carla Bruni, c’est le SEUL écologiste qui a répondu favorablement à des propositions du Réseau Ours Brun…
Cela mérite d’être salué, d’autant plus que c’était la SEULE mesure qui aurait permis d’avoir encore des ours de la souche pyrénéenne AUJOURD’HUI.
D’autant plus salué que Voynet et Cochet n’ont rien fait, EUX.
Sans doute se sont-ils « retenus »????
Du grand art, qui ne cache pas la misère, Jacques!
Tu ne réponds en rien à ce que je dis.
Dans les mentions inutiles, il ne faut surtout pas oublier ceux et celles que j’ai cités et qui n’ont RIEN fait.
Notamment Voynet, Cochet, Royal, Bouchardeau dont on aurait pu attendre autre chose.
Le fait est là, incontournable.
Ceux qui ont relâché des ours s’appellent Barnier et Olin!
C’est un comble, non?
Reste qu’il y a deux mâles (peut-être trois) en Haut-Béarn.
Faut-il les laisser s’éteindre sans descendance comme Aspe-Ouest?
Deux ou trois sur vingt ce n’est pas rien, surtout quand on en est à relâcher un ours tous les vint ou cinq ans!!!!
Tu voudrais nous faire croire que le combat serait gagné en Pyrénés Centrales et perdu en Haut Béarn?
N’est-ce pas bien candide, pathelin même, et en fait dispenser Mme Jouanno des responsabilités (alors que tu le lui reproches,allez comprendre) dont on sait DEJA que des Strauss- Kahn ou Aubry-Duflot-Joly ne les assumeront pas?
S’il y en a qui ont amplement prouvé qu’ils se tamponnent de la faune sauvage, ce sont bien ceux-là!
Les mentions inutiles, ce sont eux.
Où réintroduire de l’ours ? Béarn ou Pyrénées centrales ? C’est évidemment un faux problème. Le Béarn a toujours les mêmes potentialités écologiques. Si le « noyau » des Pyrénées centrales s’étoffe, des ours réinvestiront naturellement un jour le Béarn. Si réintros en Béarn il devait y avoir, c’était il y a quelques années, quand il y avait encore des ours. Maintenant c’est un peu tard : les tueurs d’ours ont pratiquement gagné. Si Mme Jouanno se réveille et fait réintroduire une femelle en Béarn, avant de quitter son ministère, ça ne sauvera que l’image de Mme Jouanno dans une fraction de l’opinion, pas la population d’ours. Je trouve donc le « coup de gueule » de Chris 64 tout-à-fait justifié : il a raison : au final, malgré les positionnements de principe divers et variés de tous les ursologues, l’ours, tout le monde s’en fout. Ou plus exactement tout le monde s’en sert. Donc il s’use (le noyau). Quant aux défenseurs de l’ours qu’il faudrait mettre, selon Ugatza, dans le même panier de crabes que les tueurs d’ours, je pense qu’ils ne s’en foutent pas du tout mais ils font un peu trop confiance au système, montrent une extrême patience qui dessert leur cause, ou pire, ils sont démobilisés. Va falloir faire appel à Lalonde, à Besancenot ou à Carla Bruni (rayez la mention inutile) pour qu’il nous disent comment faire (non, je rigole..). Courage, Chris 64, il y aura des jours meilleurs !
A moi non plus, il ne faut pas le dire, scrogneugneu…
On doit avoir à peu près le même âge, la même passion.
On voit et on souffre des mêmes choses.
Mais moi, j’ajoute dans le panier les « défenseurs » de l’Ours qui oublient l’Ours quand ils votent.
Je suis sûr qu’il y a parmi eux des gens sans qui Jouanno, Olin, Bachelot, Voynet, Cochet et bien d’autres n’auraient jamais pu être ministres.
J’en connais personnellement qui ne veulent rien savoir de ce que Bayrou a fait pour l’IPHB et contre les réserves Lalonde.
Ils votent Modem ou Europe Ecologie.
Moi ça me révolte.
Pas de problème Ugatza …Mais , faut pas dire ça à moi !… Faut dire ça à Me Jouanno , à son successeur , aux zélus Béarnais , à l’ Europe , à qui veut bien continuer à l’entendre et n’a jamais rien fait depuis trois dizaines d’années en Béarn , à tous ceux qui font semblant de faire quelque chose mais ne font rien , à tous ceux qui depuis le début ont torpillé consciencieusement le processus de sauvegarde avec l’aval des autorités etc , etc , . Moi , depuis trente ans que je vois l’ours Béarnais s’éteindre inéluctablement, j’en ai marre ! Alors quand on me dit qu’il faut encore aller pleurer misère auprès de Me Jouanno pour lancer un processus de renforcement devenu hypothétique pour 2011… Je craque … ( Rendez vous compte que le seul et dernier ours à fréquenter le Béarn , est Néré … Car Néré , ours slovène , est à lui seul devenu aujourd’hui le noyau Béarnais !… Quelle ironie !… Nous sommes en plein ridicule qui tue !… Bref , moi maintenant , depuis trente ans que je vois cette situation mortifère s’amplifier ,et la succession de péripéties tout autant aléatoires que létales s’enchainer : je dis stop ! je suis fatigué d’entendre toujours les mêmes litanies impuissantes et stériles et je préfère me tourner … jusqu’à preuve du contraire … vers le seul et réel noyau d’ours ayant un avenir plausible à court terme dans les pyrénées, le noyau Central … Ceci dit , je ne veux pas vous décourager … Vous verrez de toute manière dispaitre beaucoup moins d’ours en Béarn , que je n’en ai vu , disparaitre !…
Pas d’accord pour laisser tomber un seul ours, christb64.
Encore moins deux.
L’ours en Béarn … à part M Caussimont , Mr Cazetien ,et quelques rares exceptions, tous les autres
s’en foutent … Bruxelles,idem … Me Jouanno , qu’il faut à nouveau implorer et le gouvernement , idem . Les zélus béarnais,idem … Le Parc National , idem …etc , etc …
La réponse à cette question d’un apport de femelle en Béarn , posée et re-posée , années après
années relève aujourd’hui de la science fiction et de la péroraison stérile !!… Il faudrait que … L’idéal serait que …. Ce serait bien de … Si on fait ceci , si on fait cela …. Un ours par ci , un ours par là … Faut réclamer ceci , faut réclamer cela … Un ours ,tous les ans pendant cinq ans …Et des centaines de réunions , des groupes N O , des groupettos , des tables rondes , des chaises vides !!! Y’en a marre !!! On est en plein ridicule , alors qu’il ne reste que deux ours …. dont un seul en Béarn … Vous appelez ça un noyau …?
La seule à avoir autorité pour répondre à cette question est Me Jouanno et, il se trouve qu’elle y a répondu sans aucune conviction en Juillet dernier …. Et il se trouve qu’elle a déja oublié la réponse à cette question …. Et qu’on est obligé à nouveau aujourd’hui de l’implorer pour qu’elle se souvienne de ce qu’elle a dit !!!
Il n’y a en Béarn pas le moindre soutien politique, pas le moindre appui d’influence pour vouloir ou pouvoir accueillir un ours … Quant au PN il se contrefout de la question ….
Alors arrêtons de faire de la science fiction , de pleurer misère auprès des autorités qui s’en foutent , et consacrons nous en priorité au noyau Central qui lui est bien réel et colonisera un jour … le Béarn !
Non cet pours n’était pas vieux. On confond camille et Aspe Ouest souvent. Camille est un ours d’environ 25 ans qui a disparu il y a maintenant 2-3 ans… de viellesse surement. Aspe ouest est l’ours pelé. Il est né en 1998 ou 2000 et était donc notre dernier ours pyrénéen. La forte consanguinité dont il souffrait le rendait plus vulnérable aux maladies … d’où la perte de poils je pense. En effet nombre d’ours mâle vivent sur des territoires où il n’y a pas de femelles, car ceux sont en effet eux qui participent à la dispersion de l’espèce et à la conquête de nouveaux territoires vierge de présence ursine, et pourtant je ne crois que l’on ait découvert des ours pelé dans les Alpes ou les Asturies ces dernières années.
Cette disparition, si elle était avérée, me choquerait autant que celle de Canelle en 2004… j’espère donc qu’elle entrainera une mobilisation et des résultats aussi probant avec enfin un véritable programme de réintroduction.
oui en effet, c’est fort possible. mais ça n’empêche pas que l’ours disparait ainsi d’Aragon et de Navarre …
Mais je crois qu’il était déjà vieux. Peut-être il est mort de causes naturelles.
Il paraitrait qu’Aspe Ouest est mort …
Un territoire Béarnais qui n’a tiré aucune leçon de l’histoire et qui aura volontairement et sans aucune honte laissé disparaitre les derniers représentants emblématiques d’ ours de souche pyrénéenne, qui est indigne de son patrimoine naturel et de l’identité millénaire de ses montagnes , ne mérite pas qu’on réintroduise des ours !!!!
Toute la politique de sauvegarde du plantigrade en Béarn a été un cuisant échec à tous les niveaux … Il n’y a qu’à compter le nombre d’ours qu’il y reste pour s’en persuader !… Ca suffit !
Il est temps , aujourd’hui, de laisser tomber un noyau Béarnais qui n’existe plus depuis presque une décennie et dont on va nous annoncer demain que son renforcement ridicule d’une femelle en 2011 est impossible à tenir dans les délais …
Assez de temps perdu stérilement et d’échec avec un Béarn qui ne veut pas d’ours , il faut maintenant se consacrer uniquement au noyau Central et assurer définitivement sa pérennité … Cela doit devenir l’objectif prioritaire !
C’était le dernier des ours pyrénéens.
On y est.
Ceux qui pouvaient n’ont rien fait.
L’UMP, l’UDF-Modem, le PS et sa progéniture mélanchonnienne, le PCF, les Verts.
Faisons leur payer l’addition.
il est peut etre très discret voila tout.parait ‘il qu’il y a aussi des loups dans les pyrénées atlantique,et pourtant,on ne les voit jamais.