Communiqué de presse de CAP Ours – Dossier élections 2012 (24/05/12)
L’ours s’invite aux élections législatives
La Coordination Associative Pyrénéenne pour l’Ours (CAP Ours) interpelle les candidats(es) pyrénéens à la députation sur la question de l’avenir de cette espèce dans les Pyrénées.
Pour cela, le dossier argumentaire « L’ours, contrainte ou atout pour les Pyrénées ? » a été envoyé à chaque candidat(e) qui traite de façon synthétique la problématique de l’ours dans les Pyrénées :
– L’évolution de la population ursine
– l’obligation légale de sauver l’ours ;
– la cohabitation avec les activités humaines ;
– l’opposition à l’ours ;
– l’avenir de l’ours avec le renforcement par l’apport de femelles.
Les associations locales membres de CAP-ours vont interpeller directement les candidat(e)s de leurs territoires, rappelant l’existence sur le terrain d’électrices et d’électeurs favorables à la présence de l’ours. Il s’agit ainsi d’attirer l’attention des prétendants(es) et connaître les orientations et les choix en matière de biodiversité avec cette question transversale dans les Pyrénées.
Nos associations porteront à la connaissance des pyrénéens les réponses reçues et vous les transmettront. A travers ce sujet emblématique pyrénéen, nous interpellons les candidat(e)s plus largement sur l’environnement : « la préservation de la montagne pyrénéenne riche en biodiversité est-elle pour vous une contrainte ou au contraire une opportunité pour le maintien d’une population humaine dynamique dans les Pyrénées ? »
Télécharger le dossier :
Associations membres de CAP Ours :
Altaïr Nature, Animal Cross, Association Pyrénéenne des Accompagnateurs en Montagne du département Pyrénées-Orientales (APAM 66), APATURA, Association Nature Comminges (ANC), Comité Ecologique Ariégeois (CEA), Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), FERUS (Groupe Loup France/ARTUS), Fonds d’Intervention Eco-Pastoral – Groupe Ours Pyrénées (FIEP), France Nature Environnement (FNE), France Nature Environnement Hautes Pyrénées (FNE 65), France Nature Environnement Midi-Pyrénées (FNE Midi-Pyrénées), Mille Traces, Nature Midi-Pyrénées, Nature Midi-Pyrénées comité local Hautes-Pyrénées, Pays de l’Ours-ADET (Association pour le Développement Durable des Pyrénées), Société d’Etude de Protection et d’Aménagement de la Nature dans le Sud Ouest – Pyrénées-Atlantiques (SEPANSO 64), Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM), Sours, WWF France.
Lire aussi : L’ours s’invite à l’élection présidentielle (avril 2012)
5 commentaires sur “L’ours s’invite aux élections législatives”
avez-vous lu dans « la gazette » ce que disait le futur président au sujet de l’ours?
comme pour le reste, il notait, voire promettait, bien sur il promettait si vous votiez pour lui !
j’espère que dans le pays des derniers ours vous allez sortir ce député MODEM qui a tant fait contre le biodiversité, bon oui, il a chanté l’hymene aux Pyrénées, à l’assemblée!
je veux revoir Corine Lepage comme ministre!
Entièrement d’accord avec P.P , ces arguments devraient être recevables tant au niveau national, qu’Européen.
Pas d’acceptation et de protection de la biodiversité, pas de subvention !!!
Je donne, tu donne, c’est à prendre ou à laisser !!!
Cette fermeté en ferait réfléchir plus d’un « anti »!!!
Ce dossier argumentaire est très bien fait . Nous attendons avec impatience les réponses des élus potentiels . Il est à espérer qu’avec l’appui des Verts ce nouveau gouvernement répondra de façon positive à cette stratégie de valorisation de la richesse qu’est le capital naturel pyrénéen auquel l’ours appartient de plein droit , tout comme le pastoralisme .
Il faudra que les Associations veillent à l’avenir, ( c’est vrai pour la France mais aussi pour l’Espagne avec ce qui se prépare en Aragon ), que toutes les aides diverses et subventions souvent généreuses , distribuées au titre de la cohabitation, ne puissent plus se faire sans une contre-partie directement allouée à l’ours et à la pérennisation de sa population .
La valorisation du capital Pyrénéen ne doit surtout pas se faire sur le modèle béarnais de l’ I.P.H.B qui aura vu le pastoralisme pendant des années et des années prendre avantageusement toutes les aides distribuées au titre de l’ours et ce dernier n’avoir en compensation absolument rien si ce n’est la distribution de quelques glands et le droit impératif de disparaitre, droit concrétisé par sa condamnation sans appel au tribunal de Pau ( Cannelle ).
Nous attendons donc avec impatience de la part des élus locaux mais aussi et surtout de la part du nouveau Ministère de l’Environnement, ( auquel devra être soumis ce dossier ), une réponse cohérente et crédible. Si tel n’était pas le cas je pense que certains d’entre nous ( dont moi-même ) devrions reconsidérer leur position bienveillante vis à vis d’une écologie politique actuelle qui n’apporterait définitivement pas les réponses appropriées à la sauvegarde de la biodiversité . …
L’ écologie doit avoir pour priorité éthique de sauvegarder le vivant dans un monde où l’homme n’est pas forcément le centre de tous les intérêts et non pas avoir pour finalité de sauvegarder les économies , parfois douteuses, d’un monde où l’homme au nom de la civilisation se doit d’être le principal actionnaire et bénéficiaire .
C’est bien l’homme qui a besoin de la nature pour vivre et non pas l’inverse comme certains voudraient Allègrement nous le faire croire .
Le dossier proposé aux candidats est remarquable, je conseille à TOUT défenseur de la nature de le lire avec soin et de s’en imprégner ! Sans oublier de le diffuser…
Le seul credo du candidat aux législatives dans notre coin c’est: « aprés moi le déluge »!
Alors, vous savez, l’ours..
Le seul argument qui pourrait marcher est d’ordre.. financier! Vous ne voulez pas de l’ours, du Parc National (qui n’a d’ailleurs de Parc National que le nom le pauvre, ça fait mieux dans les dépliants touristiques..), ou de la préservation de la nature en général?
Eh bien vous vous débrouillez tous seuls! Terminé les subventions, la PAC et tout le reste! Comment voulez-vous obtenir toujours plus de subventions de toutes sortes en violant en permanence les règlements nationaux ou européens?
Quel est l’inconscient qui va aller à Bruxelles ou à Strasbourg défendre dans ces conditions la position de la France alors qu’une écrasante majorité de français et d’européens veulent qu’on protège notre environnement et sa biodiversité?