A l’occasion du lancement de notre programme de bénévolat Parole d’ours hier à Toulouse, la cause de l’ours a gagné les médias !
Petite revue de presse avec extraits :
Ours : le point mort (la Dépêche du Midi, 19 mai 2010). Article en ligne
Et aujourd’hui à Toulouse, il (l’ours) aura la parole. Enfin, ses amis des associations Férus ou Pays de l’Ours-Adet lancent « Parole d’ours ».
« Nous allons à la rencontre des passants et de commerçants, tout à la fois pour faire passer des informations sur l’ours, mais aussi pour recruter des bénévoles », explique Alain Reynes, du Pays de l’Ours-Adet.
(…)
Quatre oursons dont au moins deux femelles ? Cela peut sembler rassurant pour la pérennité de l’espèce. « Mais cela ne suffit pas : on encourt des risques de consanguinité et de nouveaux lâchers sont nécessaires », estime Sandrine Andrieux de l’association Férus. « Et puis, les deux petits noyaux périphériques, à l’est et à l’ouest, ne sont composés que de mâles et donc en danger d’extinction. »
Les pro-ours font campagne pour de nouveaux lâchers dans les Pyrénées (AFP, 19 mai 2010). Article en ligne
Dépêche AFP reprise (liste non exhaustive !!) sur Romandie News, les Echos.fr, le Figaro, Sud-Ouest, Ushuaia, 30 millions d’amis, l’Indépendant, TV5, Tsr Infos etc …)
Les associations favorables à la réintroduction d’ours dans les Pyrénées ont fait campagne mercredi à Toulouse, avec une pétition pour « des lâchers réguliers, prioritairement en Béarn mais aussi en Pyrénées centrales ».
« Il faut lâcher un ou deux ours par an jusqu’à ce que la population soit effectivement viable, on préconise un rythme lent mais régulier pour que chacun ait le temps de s’adapter », dit Alain Reynes, directeur de l’association « Pays de l’ours-ADET », déplorant que le monde agricole, hostile à l’ours, « refuse d’en discuter ».
Les pro-ours sortent les griffes (20 minutes, 20 mai 2010). Article en ligne
Les partisans du plantigrade attendent des annonces gouvernementales d’ici à la fin juin
Ils ne vont pas lâcher le morceau. Les partisans de l’ours brun dans les Pyrénées étaient hier place du Capitole, histoire de sensibiliser les Toulousains « à la nécessité de procéder à de nouvelles réintroductions ». Armés d’une pétition et de documentation, plusieurs militants des associations Férus et Adet-Pays de l’ours ont plaidé la cause des plantigrades.
Reportage JT 19-20 France 3 Midi Pyrénées. Vidéo en ligne
Cliquez sur le 19-20 Toulouse du 19 mai et placez votre curseur à 8mn34
Voir aussi :
– Action OURS le 19 mai à Toulouse, communiqué de FERUS
3 commentaires sur “La cause de l’ours bien reprise dans les médias”
Eh oui, l’homme détruit la nature, et ce, depuis bien longtemps déja, mais est il bien concient qu’en détruisant son environnement il ce détruit lui même?
Je n’en suis pas certain.
Quel dommage que seul l’argent intéresse les gens et la nature ne préoccupe en fait, que peu de monde.
Alors la vie de l’ours!!!!c’est mignon un ours, mais on se fout complètement de ce qui peut lui arriver.
Un jour peut être, on se réveillera et il n’y a plus qu’a espérer qu’il ne soit pas trop tard.
exact jmt,les éleveurs(plus approprié que berger),ne comprennent pas,que si des espèces comme l’ours disparraissent,les pyrénées ne feront pas plus envie que ça,et ce sera aussi leurs fin a ces fou de nature a l’homme omnipotent,omnipresent
Excellente initiative!
Qui a le mérite de montrer que c’est moins l’ours en tant que tel (et pourtant qu’il est beau le symbole de nos montagnes!) que notre nature qu’il nous faut préserver.
L’ours disparu « au bénéfice de l’homme » que va-t-il rester des Pyrénées? Une nature « peau de chagrin » dont il ne restera vite plus rien, quelques montagnes pelées, entièrement dédiées à des activités économiques qui s’effondreront à leur tour, faute de faire envie, faute de faire rêver.
C’est cette nature là que nous voulons pour nos petits enfants?