Lâcher du cinquième ours dans les Pyrénées
Le cinquième ours en provenance de Slovénie vient d’être lâché cette nuit vers 1h du matin sur la commune d’Arbas.
L’animal nommé Sarousse est une femelle âgée de 7 ans, pesant 112 kilos, il est parrainé par Valérie LEMERCIER et Alain CHAMFORT.
Comme Nelly OLIN, ministre de l’écologie et du développement durable, l’avait annoncé, il s’agit là du dernier lâcher d’ours, conformément au plan de restauration et de conservation de l’ours brun dans les Pyrénées françaises 2006-2009. Les précédentes opérations avaient permis le lâcher de Palouma (le 25 avril ), Franska (le 28 avril ), Hvala (le 17 mai ) et Balou (le 2 juin).
A l’issue de ce renforcement, Nelly OLIN tient à remercier chaleureusement les autorités slovènes pour leur mobilisation très efficace sur ce projet et se réjouit de la grande qualité du partenariat développé à cette occasion.
Elle se félicite également du soutien et de l’excellente collaboration des autorités espagnoles et andorranes. Cette collaboration en faveur de l’ours et plus généralement de la biodiversité pyrénéenne est, depuis le 22 mai dernier, scellée par une déclaration commune qui en fixe les moyens et les objectifs.
Appréciant l’ampleur des tâches accomplies, Madame OLIN remercie très vivement et sincèrement l’ensemble des services et des personnes ayant contribué à la réalisation des opérations, tout particulièrement l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, les préfectures, la gendarmerie et la direction régionale de l’environnement de Midi-pyrénées. Elle salue les élus, la population et les associations pour leur engagement en faveur du plan de restauration.
Tout en comprenant les préoccupations de certains éleveurs, elle souhaite que la restauration de la population ursine fédère désormais le plus grand nombre, dans une ambition partagée de gestion durable et de valorisation de la richesse des territoires du massif pyrénéen. La mise en oeuvre de l’ensemble des dispositions du plan de restauration et de conservation de l’ours brun y contribuera, de même que le dialogue nécessaire entre tous les acteurs.
Le cinquième lâcher permet d’assurer, comme cela en était l’objectif premier, la pérennité d’une espèce protégée au niveau international (comme le stipule notamment la Convention de Berne), et dont la survie était, à court terme, menacée sur notre territoire.