Communiqué de presse de la SEPANSO BEARN
le 14 mars 2006
Nelly Ollin a dévoilé hier les lieux où seront réintroduits les ours dans les Pyrénées. Le Béarn, pourtant dernier bastion du plantigrade, n’en fait pas parti. Ceci illustre définitivement le rôle pervers joué depuis sa création par l’IPHB et son président Jean Lassalle.
On aurait pu penser que les millions d’euros versés pour réunir autour d’une même table tous les protagonistes du dossier auraient servi à faire accepter l’idée que la présence de l’ours était compatible avec celle d’un développement durable des vallées béarnaises. C’était d’ailleurs le principal défi que s’étaient lancé Jean Lassalle et consorts lorsqu’ils avaient réclamé la gestion du dossier.
Douze ans après, le bilan est affligeant : l’ours pyrénéen a été exterminé à coup de fusil, aucune commune béarnaise n’est volontaire pour réintroduire de nouveaux ours. Pas étonnant finalement tant l’IPHB a si souvent servi de porte-voix à tous les adversaires de l’animal que ce soit sur le nombre exagéré des survivants ou le caractère prétendument carnivore des ours slovènes.
Qui peut désormais justifier l’existence de l’IPHB ?
Partout ailleurs sur la chaîne pyrénéenne et sur l’ensemble du pays, les questions du pastoralisme et de la forêt sont abordées par les organismes compétents. Seule la problématique de l’ours justifiait les débats de l’IPHB. La débauche financière ne se justifie donc plus. Moralement et économiquement, l’IPHB est indéfendable : elle doit immédiatement être dissoute.