Le cadavre de grand canidé retrouvé en Savoie était celui d’un loup

Le cadavre de grand canidé retrouvé en Savoie était celui d’un loup

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Mise à jour du 4/03/13

L’autopsie réalisée sur le cadavre du grand canidé retrouvé vendredi 22 février à Le Châtel a révélé qu’il s’agissait bien d’un loup Canis lupus.

Selon la préfecture de Savoie, il s’agit donc d’un loup adulte mâle de 23,8 kg, poids qualifié de maigre par le laboratoire départemental d’analyses vétérinaires de Chambéry. L’animal, probablement âgé, ne présentait que des traces de blessures anciennes (fractures de côtes, dents manquantes ou déchaussées…) et était dans un état d’épuisement physiologique sévère. Des analyses toxicologiques complémentaires sont actuellement menées pour déterminer les causes du décès.

Source : Le Dauphiné

Rédigé le 28/02/13

Voici une affaire assez étrange, celle d’un animal ressemblant à un loup se laissant filmé par des promeneurs puis découvert mort quelques jours plus tard. Retour sur la chronologie des évènements :

– 15 février : un canidé ressemblant à un loup se laisse photographier et filmer en train de consommer un chevreuil près du village de Saint-Michel-de-Maurienne, en Savoie. L’animal est est mauvais état. Le journal le Dauphiné Libéré demande une expertise à l’ONCFS.

– 16 février : une équipe de chasseurs, conduite par le président de l’Association intercommunale de chasse et le garde-chasse, tente de suivre les traces de l’animal.

– 18 février : verdict de l’ONCFS : « Les critères relevés sur les documents fournis sont largement majoritaires pour caractériser un loup Canis lupus » (voir –> ICI). L’expertise évoque un loup blessé ou visiblement assez âgé.

– 22 février : un cadavre de canidé est retrouvé à Le Châtel (situé à 13km de Saint-Michel-de-Maurienne). Un agent de l’ONCFS confirme qu’il s’agit du « loup » observé quelques jours plus tôt. Le cadavre a été pris en charge par l’ONCFS et confié au laboratoire départemental d’analyses vétérinaires. Une autopsie ainsi que des examens génétiques et toxicologiques doivent être réalisés afin de confirmer l’espèce et de déterminer les causes du décès.

Soit le décès est naturel, soit nous sommes en présence d’un cas de braconnage auquel cas il faudra déduire cet animal du quota en vigueur et porter plainte contre X.

La vidéo ci-dessous :


Affaire à suivre donc…