Braconnage (Alpes de Haute-Provence)
Mise à jour 14/12/12
Finalement, après avoir annoncé dans un premier temps un acte de braconnage de type tir illégal, les services de l’état ont indiqué que l’autopsie « a permis d’établir que la mort de l’animal n’avait pas été provoquée par un tir d’arme à feu. Ce sont des chocs violents ayant entraîné des perforations des organes vitaux qui, au début de l’enquête, ont pu laisser penser à des impacts de balle » (source). Les causes de la mort sont donc incertaines et l’animal reste néanmoins décompté du plafond de loups pouvant être tués…
Ce qui devait arriver arriva, un jeune mâle a été braconné dans les Alpes de Haute-Provence (par balle). Son cadavre a été retrouvé le 15 novembre sur la commune de Jausiers. Pourquoi on s’y attendait? A cause du mauvais signal envoyé par l’Etat français. En autorisant une chasse aux loups de grande ampleur dans les départements alpins (déjà 24 loups tués), en allant jusqu’à recruter des emplois jeunes pour venir en aide aux chasseurs, on créé forcément la confusion dans les esprits. Nul doute que certains ont pu penser que tuer un loup n’était finalement pas si illégal que ça. Voire même qu’en tuant un loup, on rendait service à l’Etat.
Combien d’autres dont le cadavre n’a pas été retrouvé ? » Il s’agit du premier cas de braconnage avéré dans le département bien que d’autres morts suspectes aient déjà été relevées par les agents du Parc national du Mercantour mais pas confirmées, car les dépouilles ont été retrouvées à l’état de squelette. » (source La Provence)
Collision (Alpes de Haute-Provence)
Un loup a été percuté dans la nuit du 13 au 14 novembre par un véhicule sur la RN 202 à Vergons. Les agents de l’ONCFS ont récupéré le cadavre. Il fera l’objet d’une autopsie pour déterminer si l’animal avait été empoisonné, ce qui entraîne une perte de vigilance accrue et explique certaines collisions (si c’est le cas, il sera décompté du plafond).
Chute (Savoie)
Le cadavre d’une louve a été découvert le 11 novembre dans le vallon de Polset en Maurienne par un randonneur qui en a informé les services du Parc national de la Vanoise.
Le cadavre a été récupéré et transféré par l’ONCFS au Laboratoire vétérinaire départemental à Chambéry. Les résultats de l’autopsie indiquent que l’animal est très probablement mort d’une chute accidentelle. Les résultats des analyses toxicologiques sont à venir et détermineront si oui ou non cette louve a été au préalable empoisonnée (si c’est le cas, elle sera décomptée du plafond).
Morsure / conflit intra-spécifique (Savoie)
Le 1er novembre, une louve était retrouvée par des chasseurs sur une piste forestière du village de Le Freney, en Maurienne. Son cadavre portait des traces de morsures au niveau de la gorge. Des analyses doivent déterminer si c’est effectivement une bagarre entre louves qui a pu causer la mort l’animal. « (…) il ne semble pas certain que ces blessures soient la cause directe, ou exclusive, de la mort de l’animal. » (source).
1 commentaire sur “Loup braconné et autres cas de mortalité”
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