Communiqué de FERUS, 15 novembre 2016
Loup : FERUS ne sera pas complice de la politique de tirs de l’Etat
Aujourd’hui a lieu à Paris le groupe de travail relatif aux engagements de la ministre Ségolène Royal à propos du loup. FERUS est invité mais nous venons d’informer le ministère de l’Environnement que nous n’y participerons pas. Hors de question de discuter de quotas de tirs que nous dénonçons depuis l’origine et des moyens de déploiement de la brigade tueuse de loups*. Hors de question de parler de la révision de l’arrêté cadre permettant l’abattage de 36 loups, arrêté contre lequel nous avons déposé un recours et que nous considérons comme contraire aux obligations internationales de la France. Et enfin hors de question que l’Etat se serve une fois de plus de notre présence pour cautionner sa politique de régulation du loup.
Nous avons fait savoir que nous ne participerons pas également au groupe de travail n°3 sur les outils de gestion qui ne se limitent plus qu’aux tirs dont plusieurs études ont pourtant démontré récemment leur inefficacité.
La triste barre des 100 loups abattus par l’État français depuis le début des tirs en 2004 vient d’être franchie, ce qui n’a résolu aucun conflit et a au contraire exacerbé les tensions des deux côtés.
En revanche, nous continuerons à participer aux groupes de travail n° 1 et 2, concernant notamment la protection des troupeaux, afin d’apporter notre expérience de terrain et trouver des solutions adaptées pour une meilleure cohabitation.
* Nous avons par contre demandé la création d’une brigade de protection renforcée spécialisée dans l’effarouchement afin d’intervenir rapidement sur les zones de conflit.