Loup : tirs de défense autorisés dans les Hautes-Alpes

Loup : tirs de défense autorisés dans les Hautes-Alpes

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À la demande des éleveurs, le préfet des Hautes-Alpes, Jacques Quastana, a autorisé par arrêtés pris le 24 juillet et le 6 août « le recours à des tirs de défense en vue de la protection des troupeaux » (voir les 2 communiqués de presse, ICI et ICI).

Les 4 communes concernées par ces autorisations de tirs sont : Saint-Etienne-en-Dévoluy, Saint-Disdier-en-Dévoluy, Nevache et Val des Prés.

Ces   mesures   sont   encadrées   par   les   textes   applicables   et   le   « protocole
loup » : les tirs devront être exercés, dans le respect des normes de sécurité, par des
éleveurs et chasseurs dûment désignés, et sous l’autorité de lieutenants de louveterie
agréés.

Ces   mesures sont encadrées par les textes applicables et le « protocole loup » : les tirs devront être exercés à proximité immédiate des troupeaux, dans le respect des normes de sécurité, par des éleveurs et chasseurs dûment désignés, et sous l’autorité de lieutenants de louveterie agréés.

Pour rappel, voici la réglementation en vigueur concernant les tirs de défense :

 » L’éleveur, le berger ou le lieutenant de louveterie peut procéder à un tir de défense pour empêcher une attaque immédiate si plusieurs conditions sont réunies :

  • protection effective du troupeau,
  • effarouchement réalisé pendant 7 jours auparavant,
  • la responsabilité du loup a été reconnue dans la perte effective d’animaux : au moins 2 attaques de loup sur le troupeau au cours des 2 années précédentes (le délai est compté à partir du 1er mai N-2), ou au moins 1 attaque depuis le 1er mai de l’année courante,
  • un arrêté préfectoral doit autoriser nominativement le demandeur à effectuer des tirs de défense pour protéger son troupeau des prédations du loup (la personne mandatée peut déléguer la réalisation des tirs de défense à d’autres personnes désignées nommément dans l’arrêté).

Si l’une de ces conditions n’est pas remplie, seul l’effarouchement est autorisé.

Le tireur doit avoir un permis de chasse valable. Les tirs peuvent avoir lieu de jour comme de nuit.

Le tir de défense est effectué avec une arme à canon lisse et peut être mortel. Il est uniquement autorisé pendant toute la durée de la présence du troupeau attaqué dans les territoires menacés par le loup, à proximité immédiate du troupeau.

La personne ayant procédé au tir doit tenir un registre de l’opération.

L’effarouchement reste possible en complément du tir de défense.

Attention : si plusieurs personnes sont autorisées à tirer, le tir ne peut être réalisé que par une seule personne à la fois. « 

(source : service public, rubrique « Dérogations pour la chasse au loup »)

L’année dernière, à la même période, un loup avait été tué dans le cadre d’un tir de défense dans le département de la Drôme. Voir l’article qui en parle.

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