Loups tués dans les Alpes-Maritimes : et de 8 !

Communiqué de presse FERUS, 23 août 2013

Loups tués dans les Alpes-Maritimes : et de 8 !

Lundi soir, un loup a été tiré et touché par la balle d’un chasseur dans le cadre d’une opération de tir de prélèvement sur la commune de Belvédère. Sa dépouille n’a pas été retrouvée. D’après la préfecture, « la probabilité de sa survie paraît faible. L’animal sera donc décompté au titre du quota national ». Rappelons dans un premier temps à la préfecture des Alpes-Maritimes qu’elle devrait calmer ses ardeurs car il ne s’agit nullement d’un quota (à atteindre) mais bien d’un plafond à ne pas dépasser.

FERUS rappelle son opposition aux tirs de prélèvement qui n’apportent aucune réponse valable dans le temps. La préfecture ferait mieux de concentrer ses moyens humains et financiers dans la seule solution qui puisse permettre une cohabitation efficace et durable : la protection des troupeaux (présence humaine, chiens de protection et parcs de nuit).

Pour l’instant, l’opacité reste de mise et rares sont les informations qui nous sont parvenues suite à ce tir.

Nous demandons au préfet Adolphe Colrat des explications  :

• Dans quel contexte a été effectué ce tir (battue, affût, distance de tir) ?

• Comment se fait-il que le loup ait été manqué et seulement blessé ? Pourquoi affirmer qu’il est probablement mort ?

• Tout a-t-il été mis en oeuvre pour retrouver l’animal et abréger ses souffrances (utilisation de chiens de sang notamment)?

• Quelle a été le coût de cette opération?

La préfecture des Alpes-Maritimes estime que 2 loups doivent être décomptés du plafond national. Pour FERUS, le compte n’y est pas : si l’on ajoute la louve retrouvée empoisonnée en janvier (à Belvédère là encore) et les 5 louveteaux morts de faim suite au tir de leur mère, ce n’est pas 2 mais bien 8 loups qu’il faudrait déduire du plafond !

On aurait pu penser qu’après la mort d’une louve allaitante et de ces 5 louveteaux, le préfet allait jouer profil bas et mettre en sourdine les coups de feu : bien au contraire ! Une autre opération de tir de prélèvement est toujours en cours actuellement car l’arrêté du 5 août stipulait que non pas un mais deux loups devaient être abattus. Décidément, les loups ne sont pas les bienvenus dans les Alpes-Maritimes !

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