Conformément à ce que nous avons demandé à la ministre de l’écologie, le ministère de l’Ecologie et du Développement durable vient de demander aux préfectures de suspendre temporairement les tirs de prélèvement et de défense.
« Nous n’avons pas de certitudes que le quota de six loups prélevés prévu dans le protocole national ait été atteint », a expliqué un conseiller de la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet.
Les résultats de l’autopsie des louves retrouvées mortes dans le massif du Dévoluy et dans la vallée de la Vésubie devraient bientôt permettre de déterminer si il s’agit ou non de cas de braconnage *.
En parallèle, une enquête est en cours pour savoir ce qu’il est advenu de la louve Tinée (FERUS va porter plainte). Si il est avéré que ces loups ont été tués illégalement, le plafond de 6 loups pouvant être tués cette année sera alors atteint (car trois loups ont déjà été tués cet été dans le cadre de tirs légaux, voir ici) et les tirs devront définitivement cesser.
* d’après nos sources, la louve du Dévoluy a été victime d’un tir illégal. FERUS va porter plainte. FERUS portera également plainte pour le cadavre de loup repéré sur la commune de Prads-Haute Bléone par des adhérents de FERUS (cadavre qui a disparu avant l’arrivée de l’ONCFS).