Le préfet de la Lozère a pris un nouvel arrêté accordant à six exploitants agricoles la possibilité de tirs de défense contre le loup. « Les mesures mises en place jusqu’à ce jour ont permis d’organiser une surveillance, notamment nocturne, des troupeaux mais le loup ne s’est pas présenté et il n’a été procédé à aucun tir », d’après le communiqué de la préfecture. Le nouvel arrêté est valable du 24 septembre au 8 octobre 2012 et concerne les communes de Vebron, Montbrun, Mas-Saint-Chely, Quézac, Florac, St-Laurent-de-Trèves et Hures-la-parade.
Le communiqué de la préfecture / le nouvel arrêté préfectoral
Alors que le loup est à peine présent en Lozère (présence d’au moins un individu de façon certaine), le préfet de Lozère Philippe Vignes a de nouveau signé un arrêté préfectoral autorisant des tirs de défense contre l’espèce.
Le préfet de Lozère maintient son exigence de tuer loup dont personne ne sait s’il a vraiment commis les attaques.
Nous savons que de très nombreuses attaques de chiens divagants ont eu lieu depuis plusieurs mois dans ce secteur.
D’autre part, nous demandons toujours sur quels critères le Préfet s’appuie pour affirmer dans son arrêté que les troupeaux en question sont reconnus comme ne pouvant pas être protégés (alors que le secteur se prête justement particulièrement bien à la mise en place des moyens de protection des troupeaux !).
La solution n’est pas de tuer un loup mais bien de prendre toutes les mesures nécessaires pour la cohabitation et la protection des troupeaux : garde par un berger, présence de chiens de protection et rassemblement nocturne dans des parcs de contention.
L’association FERUS, par son action pastoraLoup, démontre depuis 12 ans que la cohabitation est possible et que l’on peut efficacement se protéger de la prédation du loup.
Voir aussi :
– Une autorisation de tir de loup en Lozère… (7 septembre 2012)
– Le loup, nouveau bouc émissaire par Catherine Grèze, eurodéputée (septembre 2012)