Communiqué de presse de la coordination Cap-Ours, vendredi 4 février 2011.
Ours : 16 000 signatures pour restaurer une population viable !
Vendredi 4 février au matin, dernier jour de la consultation publique sur le lâcher d’une ourse en Béarn, une délégation du collectif associatif « Cap-Ours » a remis au Préfet des Pyrénées-Atlantiques une pétition de 16 000 signatures lui demandant, au-delà du lâcher d’une ourse, de lancer un nouveau programme de restauration d’une population viable d’ours dans les Pyrénées et d’améliorer la protection des ours et de son habitat.
Les associations veulent ainsi répondre aux organisations opposées à l’ours qui ont cherché à transformer la consultation qualitative lancée par le Préfet des Pyrénées-Atlantiques en pétition anti-ours …
Outre le soutien de l’opinion, pyrénéenne comme nationale, la coordination Cap-Ours rappelle également à chacun l’obligation légale de la France de sauver l’ours dans les Pyrénées.
L’homme et l’ours ont ici toujours cohabité ; ils sont les piliers indissociables du patrimoine montagnard pyrénéen.
Toute stratégie basée sur la disparition de l’un ou de l’autre est une mauvaise réponse au défi du développement durable du massif pyrénéen.
Nous devons d’urgence sortir du débat « pour/contre » l’ours, stérile, paralysant et déjà tranché par la loi, afin d’imaginer ensemble un avenir durable et désirable pour tous.
Associations membres de CAP-Ours :
Altaïr-nature, Apatura (Accompagnateurs en montagne), APAM 66 (Accompagnateurs en montagne), Nature Comminges, Comité Ecologique Ariègeois, Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), Ferus, France Nature Environnement 65, France Nature Environnement Midi-Pyrénées, France Nature Environnement, FIEP Groupe Ours Pyrénées, L’Oeil aux aguets, Nature Midi-Pyrénées, Pays de l’Ours-ADET, SEPANSO-Béarn, SOURS, Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères, WWF-France, Mille Traces.
Voir le dossier de presse :
Vidéos sur le chien de protection ARTUS/FERUS (4 parties ) à regarder ici.