Ours : documents présentés au comité de massif par Chantal Jouanno

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FERUS publie à titre indicatif  les documents présentés au comité de massif  par Chantal Jouanno le 26 juillet à Toulouse. Ils ne reflètent donc pas forcément l’opinion de FERUS notamment en ce qui concerne le protocole « ours à problèmes » et le cas de Franska sur lequel revient Chantal Jouanno dans son discours. Pourtant, voilà ce que disait le bilan ours à mi parcours du ministère (2008) qui interrogeait à ce sujet les experts ursins :

Expertise du comportement de l’ours Francka.

Le biologiste espagnol a considéré que son expérience sur la population d’ours ne lui permettait pas de répondre à toutes les questions concernant l’ours Francka car un seul ours a été suivi par télémétrie dans la population des Cantabriques et du fait du peu de troupeaux présents, le niveau des dommages est très faible. Les autres biologistes considèrent que les différentes composantes du comportement de l’ourse Francka sont conformes à ce qu’ils observent dans les populations d’ours brun qu’ils suivent. Les biologistes espagnol et norvégien suggèrent que les grands déplacements observés en 2007 sont à mettre en relation avec l’absence de partenaires sexuels dans la zone occupée par cette femelle pendant la période du rut. Le niveau de prédation sur le cheptel domestique est comparable à ce que l’on observe en Norvège ou Autriche lorsque les troupeaux ne sont pas protégés. Donc, son comportement de prédation n’est pas anormal, même s’il pose de réels problèmes dans un système d’élevage extensif.

D’autre part, rappelons que l’ourse Franska avait été victime de plusieurs battues illégales ne pouvant lui assurer sa tranquillité. FERUS avait d’ailleurs porté plainte.

Rappel de la position de  FERUS suite aux annonces concernant l’ours ce 26 juillet par Chantal Jouanno :

Communiqué de FERUS, 26 juillet 2010

2010, année internationale de la biodiversité : l’Etat français lâche l’ours …

La secrétaire d’Etat à l’écologie Chantal Jouanno a annoncé aujourd’hui les dispositions concernant l’ours dans les Pyrénées.

Avec des mesurettes de maintien de la population existante et non de restauration d’une population viable*, la France cède donc à une minorité d’anti-nature. Il est intolérable que les mesures qui pourraient sortir l’ours de son statut d’espèce en danger critique d’extinction et de mammifère le plus menacé de France ne soient pas mises en place. Approuver le principe d’un maintien de l’ours en France ne constitue pas une avancée : cela va de soi et  aucun responsable politique national ne pourrait s’exprimer autrement.

Les ours tués remplacés ? C’est la moindre des choses et c’est ce qu’ont annoncé tous les ministres de l’Ecologie. Ça aurait du être fait depuis longtemps. Pourtant, aucun ours n’a jamais été remplacé … Une femelle lâchée dans le Béarn ? C’est le minimum minimorum quand on sait qu’il n’y a que 3 ours mâles dans le secteur depuis 6 ans. Lorsque Cannelle, la dernière femelle de souche pyrénéenne, était encore en vie, il était déjà nécessaire de lâcher plusieurs femelles dans le Béarn.

Il faut absolument sortir du débat pour ou contre l’ours, avec une affirmation claire de l’Etat français en faveur d’une population viable dans les Pyrénées s’inscrivant dans le temps et incluant le lâcher d’un ou deux ours par an en Béarn et dans les Pyrénées centrales. Nous continuerons nos actions dans ce sens, au niveau européen notamment.

* Selon les scientifiques, une population viable d’ours serait de 50 individus minimum.

Documents présentés au comité de massif  par Chantal Jouanno le 26 juillet à Toulouse :

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