Le 5 juillet 2016
Un pas en avant vers un renforcement de la population d’ours en Pyrénées occidentales et pluie assurée de dérochements du fait de l’ours !
Le Comité de Massif des Pyrénées, rassemblant les acteurs de la chaîne des Pyrénées, s’est prononcé ce vendredi 1er juillet 2016 à 50% des voix en faveur d’un renforcement minimum du noyau occidental d’ours des Pyrénées, dans le cadre du volet Ours brun de la Stratégie pyrénéenne de valorisation de la biodiversité.
D’un autre côté, une centaine de brebis a trouvé la mort, dans la nuit du samedi 2 juillet au dimanche 3 juillet 2016, en chutant d’une barre rocheuse entre Gèdres et Luz-Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées, partie Pyrénées occidentales pouvant être concernée par le renforcement minimum encouragé le 1er juillet par le Comité de massif des Pyrénées). La cause de ce dérochement serait une attaque d’ours, selon Thierry Lassalle-Carrère, le propriétaire du troupeau. Une version que la préfecture n’a toutefois pas confirmée.
Le 5 juillet 2005, l’association FERUS publiait :
« Attaques d’ours : FERUS prévoit de nombreux dérochement de brebis dans les semaines à venir !
Le dernier dérochement de brebis pour lequel l’ours a été tenu responsable remonte à 10 ans. FERUS constate qu’il y a 10 ans, un programme de réintroduction d’ours dans les Pyrénées était déjà sur le point d’aboutir.
Au cours de ces 10 dernières années, les dérochements de brebis ont été nombreux avec pour origine des causes diverses comme l’orage, les hélicoptères et de multiples attaques de chiens. C’est malheureusement une réalité, qui est pourtant acceptée par la profession agricole et ignorée par les médias.
Aujourd’hui, alors qu’un nouveau programme de renforcement de la population d’ours sur tout le massif pyrénéen a été annoncé, on veut nous faire croire qu’en une semaine, deux dérochements de brebis sont imputables à l’ours … Lors du premier dérochement, aucune carcasse ne présentait un indice de prédation, ni de consommation et aucune trace d’ours n’a été trouvée à proximité immédiate des dépouilles. Le second dérochement a eu lieu par temps de brouillard et, à ce jour, une nouvelle fois, rien ne permet d’attribuer à l’ours cet accident.
Certains ont misé contre l’ours depuis longtemps et continueront de le faire, mais ils n’ont pas d’argument sérieux à faire valoir et travestiront la vérité tout au long de l’été afin d’essayer de faire croire que chaque dérochement de brebis est le fait de l’ours.
Pour FERUS, rien ne justifie une remise en cause du programme de restauration d’une vraie population d’ours dans les Pyrénées.«
5 ours furent lâchés en 2006 dans les Pyrénées centrales…
Et entre deux phases de possibles renforcements, rien… hormis quelques coups montés avec d’autres objectifs peu louables :
– Dégâts imputables à l’ours : la mise au point du parc national des Pyrénées
– Dérochement de Pouilh : des mensonges et une violence inadmissibles !
– Ours : les masques tombent. Tout ça n’était qu’une affaire de gros sous…