Mise à jour du 27 septembre 2013 :
L’ACAP, que nous avons citée hier dans un communiqué nous demande de préciser que ce n’est pas elle qui touche les millions d’euros « d’animation » intégrés dans les programmes d’aide à l’agriculture pyrénéenne.
Ces millions d’euros, qui existent bel et bien, sont distribués à des structures « d’animation pastorale » partenaires de l’ACAP. Voilà qui est précisé.
Communiqué FERUS, PAYS de l’Ours-ADET, le 26 septembre 2013.
Ours : les masques tombent
Tout ça n’était qu’une affaire de gros sous…
Pour tous ceux qui se demandent ce qui se joue dans la polémique sur l’ours dans les Pyrénées, tout s’est éclairci le 24 septembre : ce n’était qu’une affaire de gros sous …
On apprend en effet le même jour :
- que les brebis tombées d’une falaise en Ariège vont être indemnisées « au bénéfice du doute », sans même passer en commission d’indemnisation, alors que de source officielle aucun élément sur le terrain n’a permis de mettre en cause l’ours;
- que l’Association des Chambres d’Agriculture des Pyrénées (ACAP), considérant que « ces évènements interrogent clairement, la continuité de l’activité de l’élevage sur les territoires concernés », récupère la tension créée par ses amis de l’Addip-Aspap pour négocier un plan d’aide à l’agriculture pyrénéenne de plusieurs dizaines de millions d’euros, dont plusieurs millions leur reviendront pour « l’animer »… CQFD.
Les masques sont tombés. Non seulement les structures anti-ours instrumentalisent les dégâts d’ours alors qu’ils représentent moins de 1% des pertes de brebis dans les Pyrénées, mais elles n’hésitent pas à les inventer quand il en manque pour négocier les budgets voulus, comme cela a été le cas de manière flagrante pour le dérochement de Pouilh.
Régulièrement, les structures anti-ours dénoncent les quelques dizaines de milliers d’euros octroyés aux associations environnementales, alors qu’elles en négocient discrètement plusieurs millions pour « animer » un programme de plusieurs dizaines de millions d’euros, sur des fonds publics, bien entendu …
« Vulgaires et irrationnels » résumait la Préfète de l’Ariège pour qualifier l’attitude des opposants à l’ours qui ont perturbé l’expertise à Pouilh.
Vulgaires, c’est sûr, mais peut-être pas si irrationnels finalement, quand on croise les informations…
Lire aussi :
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– Dérochement de Pouilh des mensonges et une violence inadmissibles
– Les leçons du dérochement de Pouilh (que ce soit l’ours ou pas)