Le collectif Cap Loup a lancé une grande campagne de communication sur le sort funeste réservé aux loups en France. Si, comme de nombreuses personnalités françaises, vous souhaitez montrer votre opposition à la politique de tirs de loups menée par nos gouvernements successifs, voici le mode d’emploi pour participer à notre campagne #SOSloups :
- Téléchargez et imprimez –> la pancarte Stop aux tirs des loups <– ou faites la vôtre,
- Prenez une photo de vous (Selfie) tenant la pancarte,
- Postez-la photo sur votre compte facebook et/ou twitter avec le hashtag #SOSloups en mode public,
- Et envoyez-la nous à l’adresse veille@cap-loup.fr afin que nous la publions.
A partager sans modération sur les réseaux sociaux avec le #SOSloups ! MERCI !
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LE MANIFESTE
Stop aux tirs des loups
La France veut continuer d’abattre ses loups, après en avoir déjà tué 38 en moins d’un an. Stoppons en urgence cette politique de tirs ! Plutôt que de les tuer, apprenons à vivre avec les loups.
111 ! C’est le nombre de loups officiellement abattus par la France depuis leur retour naturel en 1992. Comment est-ce possible, alors que l’espèce est classée protégée en France et en Europe ? Notre pays est en infraction avec les textes européens qu’elle a signés. Ces textes permettent des tirs exceptionnellement, en cas de prédation sur le « bétail », « lorsque tous les autres moyens ont été tentés pour l’éviter ». Mais en France, les tirs sont ordonnés massivement pour abattre chaque année 12 à 15 % de sa petite population de loups. Estimée à moins de 360 individus en 2017, celle-ci peine à croître suffisamment pour assurer sa viabilité.
Pourquoi cette chasse aux loups ? L’État tente d’obtenir une paix sociale : d’un côté, la protection réglementaire de l’espèce permet aux éleveurs de bénéficier de subventions spécifiques et d’indemnisations en cas de prédation ; de l’autre, les tirs massifs ont pour but de contenter les éleveurs et les chasseurs, sans aucune efficacité contre la prédation des moutons : celle-ci continue car les éleveurs ne sont pas assez incités à protéger leurs troupeaux.
Des solutions existent. Plutôt que d’encourager les tirs, il faudrait revoir le système de subvention-indemnisation des éleveurs et développer les méthodes non létales pour empêcher les intrusions dans les troupeaux domestiques. Mais l’État, soumis aux lobbies agricoles et cynégétiques, refuse de les mettre en œuvre et préfère sacrifier des dizaines de loups.
Il est grand temps de changer complètement la façon de considérer notre relation avec les loups, comme avec les autres animaux. Qui peut le plus peut le moins : si nous parvenons à cohabiter avec les loups, nous parviendrons à vivre avec les animaux en général ! Notre société en pleine mutation vers une meilleure considération de la vie animale ne supportera pas longtemps que ses gouvernants gèrent la vie à coups de fusils. Les responsables politiques doivent en tenir compte.
Les associations de CAP Loup