Il y a quelques jours, un loup mâle a été retrouvé mort par une patrouille du parc sur la commune de S.Biagio Saracinisco, à l’intérieur des limites du Parc national des Abruzzes, Latium et Molise. D’après un premier examen, la mort remonte à 12-15 jours. Des recherches dans le secteur ont permis de retrouver un autre cadavre de loup à environ 700 mères de distance. Des analyses toxicologiques vont être effectuées à l’Institut zooprophylactique expérimental de Teramo pour déterminer la cause de leur mort.
Plus au sud, dans la province des Pouilles cette fois ci, ce sont les carcasses d’une louve et de ses 3 petits qui ont été retrouvées dans des sacs par des carabiniers et des agents de la police municipale de Rocchetta Sant’Antonio (au nord des Pouilles). Dans le secteur, les derniers jours étaient tendus, quelques éleveurs ayant entrepris des battues au loup suite à des attaques sur les troupeaux. Il y a plus d’un mois, une autre louve avait été retrouvée tuée par arme à feu, toujours sur la commune de Rocchetta Sant’Antonio.
Selon le coordonnateur scientifique de l’Observatoire des loups (Osservatorio sui lupi), Giampaolo Pennacchioni, la perte est considérable. Dans la plaine de la Tavoliere (plaine s’étendant dans les Pouilles sur 3 000 km2 et dessinant un quadrilatère de 80 km de large, entre l’Apennin et l’Adriatique), il y a à peine 20 loups. La zone de Rocchetta est stratégique car elle est un lieu de passage des loups vers le sud. Les quatre cadavres ont été amenés à l’Institut zooprophylactique de Foggia pour analyses. Giampaolo Pennacchioni est déconcerté par ce braconnage vu que la région des Pouilles a indemnisé l’an passé les dommages dus au loup, chaque animal tué étant remboursé au taux de 100 %.
Sources :
- Rinvute due carcasse di lupo nel parco nazionale d’Abruzzo (Corpo forestale dello stato, 20 juillet 2009)
- Ambiente, uccisi femmina di lupo e i suoi tre cuccioli (redazione Teleradioerre, 20 juillet 2009)
3 commentaires sur “Plusieurs loups retrouvés morts en Italie”
Il ne faut pas globaliser la politique de protection de l’ environnement d’un pays au travers d’oppositions minoritaires comme l’expriment certains groupes d’éleveurs , de chasseurs , voir d’élus en France . En Espagne dans les monts catabriques , la situation des ours reste préoccupante non parce que la population est opposée à l’ours mais parce qu’il reste du braconnage par pose de lacets , fait d’une minorité d’individus mais qui a des conséquences dramatiques sur l’accroissement de la population ursine . La population n’est pas consultée sur ces problèmes de protection des espèces et de la biodiversité et certains élus anti-ours , généralement pro-chasse comme Bonrepaux et autres , sentant le danger , ont récemment refusé le référendum élargi sur la question des grands prédateurs . Le vote écologiste reste malheureusement bien en deça de l’importance du problème , on ne peut qu’espérer que cela évolue plus favorablement , comme récemment pour les élections européennes .
« C’est bien que le présence du loup en italie est remise en question »
et bien non justement, la présence du loup n’est pas remise en cause en Italie (en France non plus d’ailleurs) même si certains secteurs préféreraient s’en passer. la cohabitation avec les espèces sauvages, a fortiori les grands carnivores, n’est pas facile et ce dans n’importe quel pays. l’Italie n’est pas meilleure ni moins bonne que la France en matière de gestion lupine, elle est juste différente. toutefois le braconnage en Italie ne justifie pas celui qui a lieu en France…..
Il y a pourtant 2 pays pas loin de chez nous, l’Espagne et l’Italie, où on parvient à avoir à la fois plus de brebis et plus de prédateurs cette phrase a été reprise sur un ancien post il faut donc croire que l’Italie ne vaut pas mieux que la France en matière de protection.C’est bien que le présence du loup en italie est remise en question