Par Yves Paccalet, vice-président de FERUS
Pour dénoncer le harcèlement sexuel en Île-de-France, on ne pouvait pas concevoir affiches plus idiotes.
Ni plus absurdes.
Ni plus connes (pour rester vulgaire, tels ces objets eux-mêmes).
Ni plus injustes pour des animaux innocents que les humains massacrent à longueur d’année et amènent au bord de l’extinction (requins, ours, tigres, loups, etc.).
Ni plus fausses sur le plan scientifique.
Ni plus crétines, sortant du cerveau d’un publicitaire.
Ni plus indignes du ministère de l’Egalité Hommes-Femmes s’il a donné son aval…
Il y en a marre des poncifs éculés sur les « dents de la mer » et la « cruauté » des prédateurs soi-disant « sanguinaires ». Ces espèces superbes et qui ne sont à coup sûr jamais « perverses », ne devraient pas pouvoir être utilisées en tant que cauchemars pour dénoncer des agressions dont les auteurs ne sont pas des animaux, mais bel et bien sans exception des êtres humains.
Exigeons le retrait immédiat et définitif de ces affiches infantiles (requin, ours et loup), infantiles au mauvais sens du mot, c’est-à-dire fantasmées pour un âge mental de quatre ou cinq ans ; et finalement nuisibles au juste propos qu’elles prétendent appuyer.
Voir aussi la réaction de FERUS == >> ICI