Communiqué FERUS 25 octobre 2012
Stratégie nationale pour la biodiversité : La haine et les atteintes à la conservation du loup se multiplient
Après l’Etat et ses projets exposés en Groupe National Loup, certains parlementaires ont déposé des propositions de lois mettant en péril la conservation du loup en France.
A l’Assemblée Nationale, Charles Ginesy (député UMP des Alpes-Maritimes), avec l’appui notamment d’Hervé Gaymard (député UMP de Savoie) et Jean Lassalle (député MODEM des Pyrénées-Atlantiques), a déposé un projet de loi visant à autoriser les éleveurs à tirer sur tout loup « menaçant » leurs élevages, cette autorisation s’appliquant également dans les cœurs des parcs nationaux…
Quelques députés et sénateurs veulent ainsi, à mots couverts, ni plus ni moins qu’éradiquer le loup en France, au mépris des conventions internationales signées par notre pays.
Si un consensus national, tous partis confondus, sur un thème majeur dans le contexte économique du moment, peut se concevoir, nous condamnons et dénonçons publiquement cet acharnement contre le loup de la part de quelques parlementaires en mal de reconnaissance ou pour des raisons clientélistes.
Notre association en appelle à tous les citoyens attachés au respect élémentaire du droit à la vie de la faune sauvage – voir la stratégie nationale pour la biodiversité – afin de ne pas laisser aboutir ces projets indignes de notre pays et de ceux qui les ont présentés.
Le loup n’est pas responsable du malaise économique de la filière ovine française. Les réponses ne sont pas dans des réflexes archaïques mais dans une adaptation de ces activités au monde contemporain.
Nous aimerions voir autant d’énergie déployée face à la crise économique et sociale que le pays traverse.
FERUS se réserve le droit de saisir les instances européennes et d’entreprendre une action médiatique de grande ampleur.
Au Sénat, un projet de loi a été déposé le 16 octobre, notamment par Jean-Pierre Chevènement (sénateur RDS du Territoire de Belfort) et Robert Hue (sénateur RDS, ex PCF, du Val d’Oise), visant à autoriser l’abattage des loups dans des zones d’exclusion à créer, indépendamment du prélèvement défini au niveau national.
Quelques députés et sénateurs veulent ainsi, à mots couverts, ni plus ni moins qu’éradiquer le loup en France, au mépris des conventions internationales signées par notre pays.
Si un consensus national, tous partis confondus, sur un thème majeur dans le contexte économique du moment, peut se concevoir, nous condamnons et dénonçons publiquement cet acharnement contre le loup de la part de quelques parlementaires en mal de reconnaissance ou pour des raisons clientélistes.
Notre association en appelle à tous les citoyens attachés au respect élémentaire du droit à la vie de la faune sauvage – voir la stratégie nationale pour la biodiversité – afin de ne pas laisser aboutir ces projets indignes de notre pays et de ceux qui les ont présentés.
Le loup n’est pas responsable du malaise économique de la filière ovine française. Les réponses ne sont pas dans des réflexes archaïques mais dans une adaptation de ces activités au monde contemporain.
Nous aimerions voir autant d’énergie déployée face à la crise économique et sociale que le pays traverse.
FERUS se réserve le droit de saisir les instances européennes et d’entreprendre une action médiatique de grande ampleur.