Trois actualités récentes concernant le loup en France montre parfaitement l’inconséquence de la politique menée par l’Etat.
La louve blessée suite à une collision avec un véhicule en août 2014 dans le Queyras a été soignée et placée dans un parc d’observation… en Italie. Elle n’a pas été décomptée du quota même si l’on peut considérer qu’envoyer un loup français finir ses jours en Italie consiste bel et bien à le retirer durablement de la population de loups française. « Gina » a donc rejoint le centre Uomini e Lupi (Hommes et loups) qui dépend du Parc naturel des Alpes Maritimes, dans le Piémont italien, non loin de la frontière française.
Le ministère cède à la pression en recevant un élu local farouchement anti-loup (C. Estrosi) et une délégation de bergers suite au barouf médiatique qui s’est ensuivi de l’attaque d’un troupeau à Roquebillière, le 14 avril dernier. Précisons que ce petit troupeau domestique avait été laissé la nuit sans surveillance dans un secteur où le loup est présent depuis 20 ans… Mais là n’est pas le problème pour nos autorités qui ont trouvé comme seule réponse au problème la mise en oeuvre de tirs de prélèvement (en attendant la 1er mai quand même !).
Le 19 avril, un éleveur de chèvres de la commune de Lucéram (moyen-pays niçois) a abattu un loup de 35 kg. Un tir de défense autorisé par la préfecture des Alpes-Maritimes. C’est le 5ème loup prélevé dans les Alpes-Maritimes depuis mai 2014, le 16ème au niveau national (source).
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Association nationale pour la conservation de l’ours, du loup et du lynx en France
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