Sur les traces du loup
Par Patrice Van Oye
Article paru dans la Gazette des grands prédateurs n°47 (février 2013)
L’observation de la faune sauvage est, on le sait, une activité qui demande une bonne connaissance des habitudes des animaux, une bonne pratique du terrain, et beaucoup de patience et de ténacité.
Se fondre dans la nature, faire corps avec elle, se faire oublier, être un peu animal soi-même pour mieux déjouer leur méfiance, sont les règles d’or à respecter.
Mais tout cela ne suffit pas lorsqu’on se lance à la recherche d’un animal mythique entre tous, un des plus difficile à surprendre, je veux parler du loup !
Grand prédateur, il possède les mêmes facultés que les proies qu’il convoite : une vue perçante qui lui permet de repérer le moindre mouvement, une ouïe pouvant percevoir tout bruit inhabituel. Mais c’est surtout son flair extrêmement développé, véritable « radar olfactif » qui lui permet de détecter la moindre présence suspecte dans son environnement, et ce, jusqu’à deux kilomètres par bon vent.
Tous les sens en éveil quand il se déplace, remarquablement intelligent, il parcourt régulièrement son territoire qui couvre 300 km² en moyenne. Pour arriver à l’observer, autant « chercher une aiguille dans une botte de foin »…
Mais la difficulté ne s’arrête pas là, lorsque l’on sait que l’essentiel de son activité est nocturne, surtout si son territoire est fréquenté par les humains (pas toujours remplis des meilleures intentions à son égard…).
Tous ceux qui ont essayé de le surprendre, après des heures de quête ou d’affût, emploient le même vocabulaire : invisible, insaisissable, imprévisible…
Pourtant, ce jour de mars, la chance était de mon côté.
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