Le 27 août 2013, FERUS, FNE, FNE Midi-Pyrénées, Nature Midi-Pyrénées, FNE Hautes-Pyrénées et SEPANSO Pyrénées-Atlantiques ont déposé auprès du Tribunal administratif de Pau un recours en annulation contre l’arrêté préfectoral des Hautes-Pyrénées du 26 juin 2013 autorisant l’effarouchement d’un ours brun (Ursus arctos).
Rappel des faits : le 5 juin 2013 est la date du premier constat de l’année d’une brebis tuée par l’ours et c’est dans les Hautes-Pyrénées. Les opposants à l’ours s’élèvent alors contre la présence du plantigrade sur ce secteur. Rappelons que 18 000 à 30 000 brebis meurent chaque année en estive sur le massif pyrénéen mais une brebis tuée par l’ours est l’occasion pour les opposants de diffuser leur désinformation dans les médias. Mais, cette année, ces opposants sont allés encore plus loin dans le déversement de leur mauvaise foi.
Les Pyrénées et notamment les Hautes-Pyrénées ont été touchées les 18 et 19 juin par une importante catastrophe climatique. Le 19 juin, 5 brebis mortes du fait de l’ours sont recensées depuis le 5 juin (sur des troupeaux sans aucun moyen de protection).
Un ultimatum a été lancé le 21 juin à l’Etat par les éleveurs du Pays Toy dans les Hautes-Pyrénées. L’ultimatum donnait 48h au préfet pour retirer Cannellito, sinon, « ils » procéderaient à sa mise à mort : « Passé ce délai s’il n’est pas retiré, tout sera mis en œuvre pour l’abattre ». Pour se justifier, les anti-ours, n’ont pas hésité à accuser l’ours et les écologistes d’être responsables des inondations qui ont dévasté la région. Par voie de presse, FERUS et Pays de l’Ours-Adet ont jugé obscène l’instrumentalisation de la catastrophe climatique touchant les Pyrénées centrales par quelques opposants à l’ours sans scrupule.
Le préfet des Hautes-Pyrénées a tout de même pris le 26 juin un arrêté d’effarouchement contre l’ours Cannellito, valable jusqu’au 30 septembre et sans consultation préalable du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN).
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