Edit du 15 septembre 2014
Le verdict a été rendu : l’exécution de l’arrêté en date du 28 août 2014 par lequel la préfète de la Meuse a ordonné la réalisation des tirs de prélèvement d’un loup sur le territoire des communes de Baudremont, Belrain, Gimecourt, Lavallée, Levoncourt, Nicey-sur-Aire, Rupt-devant-Saint-Michel, Ville-devant-Belrain et Villotte-sur-Aire est suspendue jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur la légalité de cette décision.
Le juge des référés a estimé qu’il existait un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté préfectoral au regard des dispositions de l’arrêté interministériel du 15 mai 2013.
C’est une nouvelle victoire pour le loup et les associations de protection !
Le 5 septembre 2014
Le mercredi 27 août dernier, la préfète de la Meuse a décidé d’autoriser un tir de prélèvement de loup. C’est non seulement le premier dans le département mais aussi le premier hors de l’arc alpin depuis 2004, lorsque que les premiers tirs officiels ont débuté en France.
Pourtant, le grand quart nord-est de la France ne compte que quelques loups erratiques et une seule meute (dans les Vosges).
Non seulement les tirs de loup ne sont pas la solution pour protéger les troupeaux, mais il semble de plus bien prématuré d’autoriser des tirs de loup dans cette zone, où l’espèce n’est quasiment pas installée.
FERUS et l’ASPAS ont déposé un recours en référé-suspension contre cet arrêté de prélèvement. Le jugement doit être rendu le 12 septembre prochain au tribunal de Nancy.
1 commentaire sur “Recours contre l’autorisation d’un tir de prélèvement de loup dans la Meuse”
[…] […]